Un texte poignant et plus que réaliste...

Choix des mots, vieux démon, jeune diable, enfant sage.
Tout débuta dans un cri, tout finira dans une tombe.
Mélodie transcrite, pour soi, à soi, sans soin.
Faut que ça soit fluide, comme un liquide.
On a tous du sang dans le coeur.
Est-ce à dire que le coeur saigne?
On a tous eu mal au bide.
Où sont les Hommes qui ne sont plus?
Où dois-je aller moi qui suis?
Plus ça va, plus y'a de questions.
Moins je m'interroge.
J'déroge aux règles, jm'arroge des principes.

J'détonne, j'pense qu'à moi, qu'à mon trip.
Le douze est mort mais jm'en fous.
Bientôt faudra lui faire un deuil.
A croire qu'ils sont tous fous.
J'ai vu des Yanomami, des morts, des fusils.
J'ai vu des Khmers rouges, des trafiquants de poison blanc.

Noyé par la publicité, on boit la tasse du thé plébiscité.

Même quand t'as éteint ordi, radio, télé.
Ca se poursuit : tu penses à ce que tu vas t'acheter.
Parfois tu regardes le ciel, et tu souris.
Parfois tu le vois pleurer, puis rayonner.
La nature s'est inventé, les Hommes ne font que s'imiter.
Moi, j'suis qu'une paire d'yeux qui croit pas en Dieu.