Les mots des autres, ceux qu’on reçoit, ceux qu’on refoule
Ceux que l’on veut entendre, ceux qui se font attendre, ceux qui blessent.
Les mots qu’on lâche, les mots qu’on retient, les mots qu'on regrette ;
Les mots qu’on lâche, les mots qu’on retient, les mots qu'on regrette ;
Et puis les mots qu’on s’invente quand tout va mal.
Les mots qu’on lit, les mots qui jouent, qui charment, qui amusent.
Les mots qu’on lit, les mots qui jouent, qui charment, qui amusent.
Les mots qui s’offrent comme une caresse volée aux poètes ;
qui t’emmènent ailleurs hors du temps, loin de ta vie qui piétine.
Les mots qu’on chante, les mots qu’on tait, les mots qu’on se renvoie ;
Les mots qu’on écrit, mais qu’on n’envoie jamais.
Les mots usés parce qu’on les a trop dits.
Des mots tendus comme des ponts sur le temps pour effacer les distances ;
Des mots tendus comme des ponts sur le temps pour effacer les distances ;
Pour effacer les blessures, colmater les entailles.
Les mots derrière lesquels on se cache pour se perdre soi-même ;
Les mots derrière lesquels on se cache pour se perdre soi-même ;
Des mots lancés comme des pierres; des mots mal compris ;
Il faut faire attention quand on les lance ;
On ne sait jamais vraiment ni où, ni comment ils vont rebondir !
Et s’ils explosaient...
Et pourtant mots, je vous aime !
Et pourtant mots, je vous aime !
Si seulement je savais vous jongler…
Mais vous avez vos secrets que j’ignore…
Laissez-moi seulement vous apprivoiser…
Auteur inconnu
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