mardi 23 septembre 2008

Etre Père - Etre Mère...


Devenir père, devenir mère, c'est une histoire de désir,
d'amour, d'envies partagées...
Mais c'est aussi une aventure riche en bouleversements
qui nous reconnecte à nos propres racines.

Le commentaire de Psychologies

Élever un enfant, et même l’aimer, n’est pas chose facile.
En chaque père, en chaque mère se cache l’enfant qu’il ou elle a été,
qui réagit et se projette en reproduisant des automatismes.
Abus de langage et de pouvoir, dévalorisation et injustices
disent nos blessures passées.
Isabelle Filliozat, psychothérapeute, explique clairement ce mécanisme
qui peut nous faire sortir de nos gonds de manière irrationnelle (et inefficace !).
Elle nous aide ainsi à prendre conscience pas à pas de nos comportements.
C’est en retrouvant un peu de cohérence entre nos valeurs et nos réactions
que nous pouvons devenir le parent « suffisamment bon » d’un enfant
reconnu comme une personne à part entière.
Et non comme le prolongement idéalisé de nous-même.

Quand nos enfants nous font peur ! "Jacques Salomé "

Autrefois, il n’y a pas si longtemps d’ailleurs,
c’étaient les parents et les adultes qui faisaient peur aux enfants.
Aujourd’hui, de plus en plus d’enfants inquiètent les parents
et déclenchent malaises et angoisses chez les adultes,
qui semblent les considérer
comme une menace latente et incontrôlable.
Je ne parle pas de l’inquiétude banale provoquée
par une frasque, un manquement ou une transgression,
mais d’une angoisse plus profonde et moins maîtrisable,
celle qui naît devant l’imprévisibilité, l’incohérence
ou la violence de certains comportements,
devant le sentiment d’inaccessibilité éprouvé
face à ces enfants et ces adolescents qu’un chercheur canadien a appelés
les " enfants Téflon " : ceux sur qui rien n’accroche, rien n’a de prise.
Une angoisse diffuse qui réveille un sentiment d’impuissance :
" Quoi que je fasse, cela ne sert à rien, je parle dans le vide " ;
" Je n’arrive même plus à parler avec eux,
je ne parviens pas à les atteindre !
"Chez le coiffeur, à la boulangerie, au café le samedi,
j’entends parfois des phrases terribles comme :
" Qu’est-ce qu’on pourrait bien faire contre eux ?
" C’est ce " contre eux " qui me trouble et me panique.
Les adultes, les parents font beaucoup "
pour " leurs enfants, pas assez " avec " eux.
Est-ce que l’incapacité à faire " avec " entraînerait à faire " contre " ?

Cela mérite réflexion !


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