Un ruisseau clapotant s'arrête au fil de fer barbelé
Où les soldats rigolent en caressant leurs armes.
Plus loin, un homme âgé, les bras hâlés, soupire irrité,
Ses vieilles joues sont entièrement couvertes de larmes.
Il s'abandonne plein d'espoir à son seul copain, le vent,
Qui, soumis aux lois de la nature, berce doucement les fleurs.
Une brise carabinée pousse en avant les nuages blancs,
Son rafraîchissement agréable fait disparaître toute la chaleur.
Un petit frais frôle tendrement sa peau ridée.
L'homme, exempt des douleurs terrestres, se laisse enlever.
Les douces caresses du vent remplissent son cœur.
Les soldats tempêtent ; un homme âgé s'est échappé.
On n'accuse pas la brise qui l'a emmené.
Le vieil homme a trouvé son bonheur ailleurs.
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