mardi 26 avril 2011

L'amour change tout...


Le devoir sans amour nous rend acharné
La responsabilité sans amour nous rend impitoyable
La justice sans amour nous rend dur
La vérité sans amour nous rend critique
L'intelligence sans amour nous rend rusé
La gentillesse sans amour nous rend hypocrite
L'ordre sans amour donne un esprit étroit
L'honneur sans amour nous rend orgueilleux
La possession sans amour nous rend avare
La foi sans amour nous rend fanatique
La vie sans amour est sans valeur

mardi 19 avril 2011

A toi ma p'tite soeur ...


Dans ces quelques mots
J'ai envie de te dire
Tout l'amour que j'ai pour toi
Même si quelquefois
Nous nous disputons
Si notre différence d'âge
Nous amène à penser différemment
Je t'apprècie beaucoup
J'ai de la chance
D'avoir une soeur telle que toi
Oui je voulais te le dire
Ce n'est pas toujours facile
D'avouer ses sentiments

Tu es ma soeur
Et je t'aime.
A toi je me confis parfois
Et à moi tu te confies aussi.
Tous ces moments passés ensemble
Vont-ils continuer à exister?
En tout cas, je l'espère .
Parce que je t'aime et je pense que toi aussi,
Et nous deux c'est pour la vie...

A l'occasion du trentième anniversaire de ma p'tite
soeur...

L'amour maternel...


Dans cette vie humaine où tout n'est que chimère,
Où chaque sentiment vif et beau se ternit,
Où le plus étroit nœud demain se désunit,
Où la douce amitié bientôt devient amère,

L'amour maternel n'est point chose éphémère,
II ne trompe jamais, et jamais ne finit.
Le vaisseau vole au port, l'oiseau vole à son nid,
Et le cœur de l'enfant vole au cœur de la mère.

Le doute affreux se glisse en chaque attachement ;
L'expérience est triste et cache un ver en elle ;
Si l'on aime beaucoup, l'on craint profondément.

Mais qui douta jamais de l'âme maternelle ?...
L'amour coule de source en ce grand sentiment,
Et la lèvre du fils boit à l'onde éternelle.

Recueil de poésies La famille - 1852.
Évariste Boulay-Paty(1804 - 1864).

jeudi 14 avril 2011

La citation du jour...

La Vie...


La vie,
Sur cette route, des fleurs
Sur cette route, nos cœurs
Je n’ai pas de doute,
avec toi je nage de bonheur
Je n’ai pas de doute,
avec toi je n’ai plus peur
Sur cette route le doute à bouleverser nos cœurs
Sur cette route un matin,
j’y ai déposé des fleurs
Je n’ai pas de doute
Chaque matin, le chagrin mon quotidien
Je n’ai pas de doute
Sans toi ne suis plus rien
Sur cette route, plus de doute je te rejoins
Sur cette route, comme pris par le destin.

Cédric Dereithinger

mercredi 13 avril 2011

Un espoir, un sourire, une main tendue...


L'espoir, cette petite lueur dans l'obscurité
Peut parfois mettre du temps à la traverser,
Alors comme un être privé de son amour,
La lueur s'affaiblit pour mourir un jour.

Le sourire que tu offres à quelqu'un
Et qui en retour ne te demandes rien,
A ce magnifique et immense pouvoir
De lui rendre ses plus beaux espoirs....

La main tendue vers celui qui a besoin
Peut lui changer ses lendemains,
Et c’est tout droit vers le bonheur
Que te conduira ce bel ascenseur.

L’ascenseur de l’amour d’autrui
Qui de reconnaissance te sourit,
A qui tu ne demanderas rien
Rien d’autre que lui tendre ta main !

mardi 5 avril 2011

La tendresse, échange quotidien...


Cette relation première entre la maman et son bébé est une façon de naître au monde l’un par l’autre. Elle permet aussi à l’enfant de construire sa pensée.

La douceur de l’accueil dont il est l’objet est une des premières choses qu’un bébé perçoit. Porté dans les bras, posé sur le cœur de sa maman, ces gestes tendres évoquent en lui des souvenirs perdus. De cette façon, il retrouve la situation d’apesanteur qu’il vivait in utero. De même, au sein de sa mère, il retrouve la chaleur et l’humidité de sa vie anténatale.

La tendresse d’une maman, prête à inventer une relation unique, se manifeste aussi par son attitude globale d’hyper-attention: l’oreille tendue, les yeux brillants… Cette émotion à fleur de peau, et en même temps pleine de retenue, est directement branchée sur celle de son bébé. Quand il rencontre cette tendresse authentique, le regard du bébé s’allume, comme une confirmation de “Chouette, j’arrive chez les humains !” Le tout-petit peut alors s’ouvrir à une dimension relationnelle, et la rencontre devient possible. De même, confiants et disponibles, mère et enfant libèrent leur esprit. Le bébé commence alors à élaborer sa pensée. Une maman qui a reçu de son bébé la confirmation de cette tendresse est capable de supporter des tas de choses de ce bébé-là ! Une aide précieuse pour développer ses talents d’intuition et de compréhension.

La tendresse d’un papa ne s’exprime pas de la même façon que celle d’une maman. Le père découvre vraiment son bébé quand il naît, il est dans le présent et dans l’avenir. Il imagine déjà ce qu’il voudrait faire avec lui plus tard. Comme ce papa que j’ai vu apporter à son fils, le lendemain de sa naissance, un ballon de foot ! C'est dans les actes ordinaires de la vie : lors des changes de couches, de la toilette, ou quand on lui donne à manger, que s’échange essentiellement la tendresse avec un tout-petit. Alors profitons de ces rencontres, qui ne sont pas que des problèmes techniques à résoudre !

Le 26 juin 2008 Maurice Titran et Marie-Hélène Gros

Les mots du jour...

lundi 4 avril 2011

La Vie, L'Amour, La Mort...


Et si souvent
Mes yeux ne semblent pas vous voir
Drôle d'histoire
Et si parfois
Mes mots vous paraissent dérisoires
Sans espoir Je vous aime
Plus qu'on ne pourrait le dire
Je vous aime
Mais j'ai si peur de vos rires
Ne perdons plus une seconde
Et redessinons notre monde
Faisons la paix avant la bombe
Avant les pleurs sur nos tombes
Réinventons chaque seconde
Et créons le plus beau des mondes
Faisons l'amour avant la bombe
Avant les fleurs sur nos tombes…

Renaud Hantson

vendredi 1 avril 2011

Poème de Boris Vian "Un poisson d'Avril"...


"Cette tradition trouverait son origine en France, en 1564. La légende veut que jusqu’alors, l’année aurait commencé au 1er avril, mais le roi de France Charles IX décida,par l’Édit de Roussillon, que l’année débuterait désormais le 1er janvier, marque du rallongement des journées, au lieu de fin mars, arrivée du printemps.Si l’origine exacte de l’utilisation des poissons reste obscure (peut-être l’ichthus chrétien),la légende veut que plusieurs de ses sujets se rebiffassent à l’idée qu’on leur chamboulât le calendrier, et ils continuèrent à célébrer les environs du 1er avril. Pour se payer gentiment leur tête, des congénères profitèrent de l’occasion pour leur remettre de faux cadeaux et leur jouer des tours pendables. Les cadeaux que l’on s’offrait en avril étaient le plus souvent alimentaires.

Un poisson d'Avril


Un poisson d’avril est venu me raconter
Qu’on lui avait pris sa jolie corde à sauter.
C’était un cheval qui l’emportait sur son coeur
Le long du canal où valsaient les remorqueurs.
Et alors – et alors - un serpent – un serpent -
S’est offert comm’ remplaçant Le poisson –
Le poisson très content – très content -
Est parti à travers champs.
Il sauta si haut qu’il s’est envolé dans l’air
Il sauta si haut qu’il est retombé dans l’eau.

Boris Vian