Il est un juste royaume d'innocence,
Où naissent ainsi toutes les âmes pures,
Où règne aussi la plus belle existence,
Alors que dehors, la vie est moins sûre…
Merveilleux refuge, débordant d'amour,
Rempart tacite, offrant totale protection,
Aux nouveau-nés, en de si beaux jours,
Fragiles créatures, en besoin d'affection.
Années fantastiques pour les plus heureux,
Dont la soif de tendresse sera récompensée,
Calvaire inéluctable pour les malchanceux,
Qui, dès leur naissance, seront abandonnés…
Enfance protégée, pérennisée, pour les uns,
Époque injuste et terrifiante pour les autres,
Destinée d'harmonie, comme tout un chacun,
Ou, souffrance et mépris pour tant d'autres…
Enfance violée, en cortège de victimes avilies,
Dont les chairs juvéniles, fragiles et souillées,
N'offrant que piètre résistance à la pédophilie,
Martyrisant ainsi les candides, à jamais humiliés…
Enfance suppliciée, sous le feu de la mitraille,
Au devenir épouvantable d'enfants soldats,
Tandis que leurs bourreaux haineux font ripaille,
Abandonnant leurs dépouilles criblées d'éclats…
Enfance sacrifiée, sur l'autel d'une féminine beauté,
Afin de quérir, épuisée, les diamants couleur de sang,
Pour que les belles du monde admirent leur pure clarté,
Sans ciller ni frémir, face aux linceuls rouge sang…
Tous ces pleurs, ces barbares et iniques, déchirures,
Tant d'inclination, d'incommensurables bienfaits,
Font de cet univers féerique une abjecte blessure,
Mais, aussi, le plus magnifique des havres de paix.
Aux pères, d'ouvrir leurs bras et leur cœur,
Aux puissants, de rétablir enfin paix et justice,
Aux mères, Aaussi, d'offrir toute leur douceur,
Aux humains, pour qu'il n'y ait plus de sacrifices…
Guy Vigneau
Où naissent ainsi toutes les âmes pures,
Où règne aussi la plus belle existence,
Alors que dehors, la vie est moins sûre…
Merveilleux refuge, débordant d'amour,
Rempart tacite, offrant totale protection,
Aux nouveau-nés, en de si beaux jours,
Fragiles créatures, en besoin d'affection.
Années fantastiques pour les plus heureux,
Dont la soif de tendresse sera récompensée,
Calvaire inéluctable pour les malchanceux,
Qui, dès leur naissance, seront abandonnés…
Enfance protégée, pérennisée, pour les uns,
Époque injuste et terrifiante pour les autres,
Destinée d'harmonie, comme tout un chacun,
Ou, souffrance et mépris pour tant d'autres…
Enfance violée, en cortège de victimes avilies,
Dont les chairs juvéniles, fragiles et souillées,
N'offrant que piètre résistance à la pédophilie,
Martyrisant ainsi les candides, à jamais humiliés…
Enfance suppliciée, sous le feu de la mitraille,
Au devenir épouvantable d'enfants soldats,
Tandis que leurs bourreaux haineux font ripaille,
Abandonnant leurs dépouilles criblées d'éclats…
Enfance sacrifiée, sur l'autel d'une féminine beauté,
Afin de quérir, épuisée, les diamants couleur de sang,
Pour que les belles du monde admirent leur pure clarté,
Sans ciller ni frémir, face aux linceuls rouge sang…
Tous ces pleurs, ces barbares et iniques, déchirures,
Tant d'inclination, d'incommensurables bienfaits,
Font de cet univers féerique une abjecte blessure,
Mais, aussi, le plus magnifique des havres de paix.
Aux pères, d'ouvrir leurs bras et leur cœur,
Aux puissants, de rétablir enfin paix et justice,
Aux mères, Aaussi, d'offrir toute leur douceur,
Aux humains, pour qu'il n'y ait plus de sacrifices…
Guy Vigneau
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