jeudi 31 mars 2011

Le printemps tant attendu...


Longue est la belle saison d’hiver
Que nous aimerions voir derrière
Malgré sa beauté, voir poindre le printemps
Qui nous apportera bien sur meilleur temps.

Entendre et voir les oiseaux chanter
En cette saison où tous ainsi batifole
Nous apportant l’espoir et la douce gaité
Nos cœurs légers et l’âme heureuse et folle.

Alors, je dis reviens nous vite, rend nous heureux
Toi le printemps si bien attendu de nous tous
Réchauffe la terre, apporte-nous des jours heureux
Redonne-nous l’espoir de vivre des jours plus doux.

Eclaire nos vies, par tes douces journées
Par l’éclat joyeux qui reflètent toujours
La bonne humeur de tes beaux jours
Qui ravivent nos cœurs ainsi toujours.

Effleurant surtout nos âmes et nos esprits
Après la dureté de cet hiver qui s’enfuit
Par la belle douceur offerte à nos cœurs
Comme la saison d’été offre sa douce chaleur.

Doucepoésie

mercredi 30 mars 2011

A une femme...


A vous ces vers de par la grâce consolante
De vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux,
De par votre âme pure et toute bonne,
A vous ces vers du fond de ma détresse violente.

C’est qu’hélas ! le hideux cauchemar qui me hante
N’a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux,
Se multipliant comme un cortège de loups
Et se pendant après mon sort qu’il ensanglante !

Oh ! je souffre, je souffre affreusement, si bien
Que le gémissement premier du premier homme
Chassé d’Eden n’est qu’une églogue au prix du mien !

Et les soucis que vous pouvez avoir sont comme
Des hirondelles sur un ciel d’après-midi,
Chère, par un beau jour de septembre attiédi.

Paul Verlaine

La citation du jour...


vendredi 18 mars 2011

Le sentier de l'amitié...

Viens, laisse-moi t'emmener,
Dans un monde fait pour rêver,
Où tous les plus bels anges se sont retrouvés,
Viens avec moi, au pays de l'amitié.

Plus d'obstacle, ni grand, ni petit,
Le pays des vrais amis,
Un petit monde bien à toi,
Où seule l'amitié est loi.

Il se cache là-bas,
Au fond de ton coeur,
Un jour tu le découvriras,
Ce sentier du bonheur.

Dans ce pays plein de merveilles,
Qui brille à l'orée du ciel,
Tu y trouveras tes perles rares,
Celles qui te feront bâtir ton histoire.

Aujourd'hui, ton rêve s'est réalisé,
Ce n'est pas qu'une étoile qui s'est illuminée,
Car c'est pour eux qu'existe le verbe aimer,
Pour tous ces gens qui t'ont suivis,
sur le sentier de l'amitié.

vendredi 11 mars 2011

L'enfance...

Il est un juste royaume d'innocence,
Où naissent ainsi toutes les âmes pures,
Où règne aussi la plus belle existence,
Alors que dehors, la vie est moins sûre…

Merveilleux refuge, débordant d'amour,
Rempart tacite, offrant totale protection,
Aux nouveau-nés, en de si beaux jours,
Fragiles créatures, en besoin d'affection.

Années fantastiques pour les plus heureux,
Dont la soif de tendresse sera récompensée,
Calvaire inéluctable pour les malchanceux,
Qui, dès leur naissance, seront abandonnés…

Enfance protégée, pérennisée, pour les uns,
Époque injuste et terrifiante pour les autres,
Destinée d'harmonie, comme tout un chacun,
Ou, souffrance et mépris pour tant d'autres…

Enfance violée, en cortège de victimes avilies,
Dont les chairs juvéniles, fragiles et souillées,
N'offrant que piètre résistance à la pédophilie,
Martyrisant ainsi les candides, à jamais humiliés…

Enfance suppliciée, sous le feu de la mitraille,
Au devenir épouvantable d'enfants soldats,
Tandis que leurs bourreaux haineux font ripaille,
Abandonnant leurs dépouilles criblées d'éclats…

Enfance sacrifiée, sur l'autel d'une féminine beauté,
Afin de quérir, épuisée, les diamants couleur de sang,
Pour que les belles du monde admirent leur pure clarté,
Sans ciller ni frémir, face aux linceuls rouge sang…

Tous ces pleurs, ces barbares et iniques, déchirures,
Tant d'inclination, d'incommensurables bienfaits,
Font de cet univers féerique une abjecte blessure,
Mais, aussi, le plus magnifique des havres de paix.

Aux pères, d'ouvrir leurs bras et leur cœur,
Aux puissants, de rétablir enfin paix et justice,
Aux mères, Aaussi, d'offrir toute leur douceur,
Aux humains, pour qu'il n'y ait plus de sacrifices…

Guy Vigneau

mardi 8 mars 2011

Journée Internationale de la Femme...

Elles sont nos mères, nos femmes, nos sœurs, nos filles,
nos amoureuses, nos grand mères, nos collègues, nos boss...
La liste est longue, et peut encore s'allonger!
Qu'on les aime ou qu'elles nous agacent,
les femmes occupent une place importante dans nos vies.
Sans elles, on ne serait pas là et avec elles on en est là...
Car jour après jour, elles nous aiment et nous soutiennent.

Au nom de la journée de la Femme...


A vous les femmes...

S’il arrivait un jour, en quelque lieu sur terre,
Qu’une entre vous vraiment comprît sa tâche austère,
Si, dans le sentier rude avançant lentement,
Cette âme s’arrêtait à quelque dévouement,
Si c’était la Bonté sous les cieux descendue,
Vers tous les malheureux la main toujours tendue,
Si l’époux, si l’enfant à ce cœur ont puisé,
Si l’espoir de plusieurs sur Elle est déposé,
Femmes, enviez-la. Tandis que dans la foule,
Votre vie inutile en vains plaisirs s’écoule,
Et que votre cœur flotte, au hasard entraîné,
Elle a sa foi, son but et son labeur donné.
Enviez-la. Qu’il souffre ou combatte, c’est Elle
Que l’homme à son secours incessamment appelle,
Sa joie et son appui, son trésor sous les cieux,
Qu’il pressentait de l’âme et qu’il cherchait des yeux,
La colombe au cou blanc qu’un vent du ciel ramène
Vers cette arche en danger de la famille humaine,
Qui, des saintes hauteurs en ce morne séjour,
Pour branche d’olivier a rapporté l’amour.
Et que votre cœur flotte, au hasard entraîné,
Elle a sa foi, son but et son labeur donné.
Enviez-la ! Qu’il souffre ou combatte, c’est Elle
Que l’homme à son secours incessamment appelle,
Sa joie et son espoir, son rayon sous les cieux,
Qu’il pressentait de l’âme et qu’il cherchait des yeux,
La colombe au cou blanc qu’un vent du ciel ramène
Vers cette arche en danger de la famille humaine,
Qui, des saintes hauteurs en ce morne séjour,
Pour branche d’olivier a rapporté l’amour.

Louise Ackermann, Paris, 1835

dimanche 6 mars 2011

Pères et Mères !!!


Qui, a le mode d’emploi pour élever des enfants ?
Ceux-ci jugent, condamnent et mettent au pilori
Les adopteurs ou géniteurs dont l’Amour défend
Ses limites sans correspondre à celui d’autrui !
Qui, élève sa souffrance dans la nuit de ses pleurs ?
Voyez ce parent qui n’a d’histoire qu’une ruine d’angoisses
Et s’acharne à reconstruire parce que l’espoir bonheur
Est toujours inscrit dans son cœur, sa seule paroisse !
Qui, sait ce que recèle l’âme d’une mère, d’un père ?
L’enfant à ses miroirs, ceux dont la tendresse parfois
Manque, ou la caresse n’est qu’une claque sincère,
Et les reflets souvent déformés, qui sur lui se déploient !
Qui, se vante d’être un humain à part entière ici ou ailleurs ?
Un adolescent, un adulte n’a de valeur réelle au regard
De l’autre s’il est capable de lui dire « je t’Aime », couleur
Du sincère, sans distinction des rancoeurs, ces charognards !
Qui, n’attend pas un enfant Roi, un enfant Empereur ?
Consciemment ou inconsciemment, Nous l’attendons !
Qu’il réussissent, là où l’on a échoué !
Envahisseurs de sa conscience,
Cet enfant, oui cet enfant, Nous l’Aimons !
L’humain est animal et inversement !
Doit-on lui reprocher toute son existence
D’avoir était un Homme ?
Toi, l’enfant, qui un jour sera adulte,
Enfanteras, trouveras-tu la Vérité
Pour aimer selon une norme ton enfant, par tous les temps ?

samedi 5 mars 2011

Toi mon grand-père...


A un homme gentil,
Qui aimait la vie.
A un homme patient,
Qui aimait les gens.

A un homme dévoué,
Qui aimait donner.
A un homme cultivé,
Qui aimait lire, chanter et danser.

A un homme admirable,
Qui aimait la pierre et le sable.
A un homme de petite stature,
Qui aimait tout de la nature.

A un homme que j'aimais,
Et que je ne reverrai jamais.
A mon grand-père Marcel,
Qui est en terre depuis 4 ans,
Et qui me manque tellement.


JE T'AIME

vendredi 4 mars 2011

La pensée du jour...


Découvrez Zazie!

Alzheimer ...


Qu'est ce que je fais en pyjama blanc dans cette chambre ?
Cette chambre lugubre et sombre.
Qu'est ce que je fais loin de chez moi?
Qu'est ce que je fais loin de moi ? J'ai mal au cœur.
Qu'est ce que je fais loin de ma jeunesse ?
Vêtue de rides et de sécheresse,
Rongée par les mites de la sénescence,
Hantée par les démons de la démence,
Épuisée par par les mirages de la réminiscence,
Usée par l'âge et sa déchéance.
Qu'est ce que je fais ici et maintenant ?
Mangée par la corrosion; détériorée par le temps
Accablée par les années meurtrières,
Affaiblie par une vie de chimères,
Je n'ai plus de souvenirs, je n'ai plus que la prière,
Au seuil du cimetière. Où suis-je ?
Où est passé mon passé ? Tout est effacé, je suis terrassée.
Mon cerveau n'est qu'un trou noir, je n'ai plus de mémoire !
Je suis une ombre, je titube, je tombe, je succombe...
Les gestes lourds, peine et douleur,
Les yeux hagards, moisissure et laideur...
Je m'égare à la quête de cette ultime gare où m'attend mon dernier train.
Mon hier est lointain, mon présent est sans fin, mon demain est incertain !
Je ne suis sûre de rien, mes nuits sont éternelles et mes visions sont irréelles.
Mon temps est intemporel, mon Dieu !
Tout est flou, j'ai mal aux yeux, j'ai mal partout...
On est quel jour ? Il est quelle heure ?
Tiens,c'est déjà le soir ! Le temps est lourd.
Pourquoi je pleure ? Qui a apporté ces fleurs ? Emportez-les ailleurs !
Cette femme aux yeux larmoyants,
L'air si charmant qui me regarde tendrement,
Et me caresse avec affection m'appelle "Maman !".
Est-elle sincère ? Suis-je sa mère ? Est-elle ma chair ? Est-elle mon sang ?
Est-elle le fruit d'un amour ardent ou conçue par accident ?
Étais-je une bonne mère ou une vulgaire sorcière ?
Étais-je la femme d'un seul homme ou celle de tous les hommes ?
Étais-je aimée, ravie et épanouie ou damnée et haïe ?
Ai-je souffert? Je ne peux le dire, je n'ai plus de repère !
Je tourne en rond dans un effroyable tourbillon,
Comme une panthère prisonnière, tout est noir, je n'ai plus d'espoir !
Je ne sais plus rien, je ne sais plus qui je suis,
Je ne suis plus rien, je suis personne !
Mais pourquoi mon cœur, plein de blessures, plein de noirceur bat-il encore ?
Dois-je encore me perdre dans ce désert infini ?
Pour l'amour de Dieu si je compte encore pour vous,
Je ne veux plus vivre, je ne veux plus souffrir, laissez-moi partir !
Laissez-moi dormir pour l'éternité, c'est ma dernière volonté !

En hommage à Mon Grand-Père disparu le 03 mars 2007 à 16 heures
et à Annie Girardot décédée des suites de ce syndrôme.

"La vie est une barque dans une mer enragée,
Et je suis toujours le naufragé!"

mardi 1 mars 2011

Annie Girardot, mort d’une actrice populaire ...


«Saloperie d'Alzheimer !» C'est ce qu'elle a dû penser, avec sa voix grave et rocailleuse.

L’actrice souffrait depuis plusieurs années de la maladie d’Alzheimer, révélée au public par sa famille en 2006 et dont elle était devenue un symbole, après avoir accepté de se faire filmer pour le documentaire “Ainsi va la vie”, de Nicolas Baulieu.
Née le 25 octobre 1931 à Paris, elle avait fait ses débuts au cinéma avec “Treize à table” de André Hunebelle, en 1955.
L'actrice Annie Girardot est décédée ce lundi 28 février 2011.
Elle s'est éteinte «paisiblement» à l'hôpital Lariboisière à Paris, à l'âge de 79 ans.
«Je ne sais pas si j'ai manqué au cinéma français mais à moi, le cinéma français a manqué follement, éperdument, douloureusement. Votre témoignage, votre amour me font penser que peut-être, je dis bien peut-être, je ne suis pas tout à fait morte». La voix nouée par les sanglots, Annie Girardot avait prononcé ces quelques mots lors de la cérémonie des César en 1996.

Quelques hommages politiques et autres personnalités :

Le Premier Ministre François Fillon : «Annie Girardot nous laisse le souvenir d’une personne digne, brillante et toujours volontaire. Jusqu’au bout elle résista à sa terrible maladie. Son œuvre porte la marque d’une artiste qui considérait son engagement sur scène ou à l’écran comme un don de soi».
L'Académie des César rappelle avec une «très grande tristesse et beaucoup d'émotion» qu'Annie Girardot était «une comédienne unique, une artiste généreuse immensément populaire» au «talent inouï, intense, rare». «Elle incarne 40 ans de Cinéma à partir des années 60» estime-t-elle en rappelant ses trois César : Meilleure Actrice en 1977 pour «Docteur Françoise Gaillard», Meilleur second rôle féminin en 1996 pour «Les Misérables» et en 2002 pour «La Pianiste».
Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand estime que «la disparition d'Annie Girardot est un moment douloureux pour le cinéma qui perd l'une de ses grandes étoiles, mais aussi pour le public, avec qui elle entretenait une longue et chaleureuse complicité». «Annie Girardot a brûlé les planches comme elle a brûlé la vie : avec l'humanité et la profondeur dramatique qui plaisaient tant au public (...) L'admirable combat qu'elle menait contre la maladie en continuant à jouer nous l'aura montrée fidèle jusqu'au bout à son amour du cinéma. Elle fut une immense comédienne, bien sûr, mais aussi une dame au grand coeur, une femme engagée et volontaire à tous les âges de sa vie et de sa carrière».
Jack Lang, ancien ministre de la Culture : «L'éblouissante carrière cinématographique d'Annie Girardot fait parfois oublier qu'elle fut d'abord une étonnante et rare actrice de théâtre. Sa gouaille irrésistible, sa puissance sur le plateau donnaient à tous ses rôles, un éclat, une force, une lumière incomparable (...) Sa personnalité dominait chaque oeuvre. Elle imprimait une marque inoubliable. Son nom était celui d'une icône jusqu'à perdre son prénom. Girardot restera à jamais comme un symbole de l'exigence artistique la plus élevée».
Robert Hossein : «j'ai une immense estime pour une immense comédienne. Je retiendrai d'elle, c'était quelqu'un qui avait un énorme caractère, une autorité terrible et puis une vie assez passionnée, assez tourmentée, quelqu'un d'extraordinairement attachant.... je trouve que c'est une grande perte pour la profession...»
Claude Lelouch : «Annie Girardot était peut-être la plus grande actrice du cinéma français d'après-guerre. Elle restera mon plus beau souvenir de réalisateur et d'homme. C'était une femme extraordinaire aussi bien devant la caméra que derrière».
«Annie, c'est mon plus beau souvenir»