jeudi 27 août 2009

Le bruit du silence...

J'aime le bruit du grand silence
Je peux parler avec le vent
Qui lui me parle, que de chance
J'aime voler au creux des vagues
Que ce silence sait faire danser
Il rit, il joue, me fait des blagues
Et le bonheur vient m'habiter
A peine un souffle en fond sombre
Une musique de tendresse
Et ce silence me donne encore
Avec ce vent bien des caresses
Il sent la paix des cathédrales
Comme un secret, une confidence
C'est comme Dieu quand il me parle
Il me rassure, comme une chance
J'entends le vide qui se remplit
Avec mes joues et mes survies
Et ce silence fait tant de bruit
Par une paix qu'il sait m'offrir.

Magoga Anais

La citation du jour...


mardi 25 août 2009

Sans attendre...


Changer de vie avant de se perdre,
sans attendre le plomb et le sang

Tant de vies qui coulent qui s’écoulent
goutte à goutte, qui se noient
coûte que coûte.
Tant de vies qui se foulent
qui s’écrasent au pied,
qui se perdent dans la foule.
Tant de vies sans houle, plates et rondes,
serrées en boules, vidées.
Tant de vies dans la norme, uniformes
incrustées dans les moules, ballottées aux courants.
Tant de vies qui se coulent, lestées d’armées de plomb
qui se foudroient, qui s’écroulent
noyées d’années de sang jusqu’à toucher le fond.
Tant de vies qui dansent au bout d’une corde
pendues à tant d’errances.
Vies d’illusions aux cous de hordes
perdues pour l’évolution.

Assez !

vendredi 14 août 2009

La pauvre fleur disait au papillon céleste...


La pauvre fleur disait au papillon céleste : Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents.
Je reste, tu t'en vas !
Pourtant nous nous aimons,
Nous vivons sans les hommes
Et loin d'eux, et nous nous ressemblons,
Et l'on dit que nous sommes Fleurs tous deux !
Mais, hélas ! l'air t'emporte et la terre m'enchaîne. Sort cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine dans le ciel !
Mais non, tu vas trop loin ! Parmi des fleurs sans nombre vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre à mes pieds.
Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t'en vas encore luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore toute en pleurs !
Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles, O mon roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes comme à toi !

Victor Hugo

Il était une fois une fleur...



Rose, oeillet, lys, tulipe ou glaïeul...
Qu'importe le parfum, pourvu qu'on ait la fleur !
Qu'importe le jardin pourvu qu'on y soit bien.

Pour simplement te dire...


Pour simplement te dire juste dans un sourire
Que mon coeur respire la fleur de tes désirs
Juste dans une larme mes sentiments s'enflamment
Au charme d'une femme quand je touche ton âme
Pour simplement te dire juste dans un rire
Que pour toi j'aime écrire des poèmes d'avenir
Comme un soleil levant brille le feu ardent
De mon amour brûlant que pour toi je ressens
Pour simplement te dire quelques rêves à t'offrir
Que tu pourras cueillir au gré de ton plaisir
Á la source du torrent je viens boire tes instants
Dans l'eau claire du temps transportée par le vent
Pour simplement te dire je t'aime dans tes désirs
Je t'aime dans ton rire, je t'aime à te le dire.

Poème extrait du recueil "Fleurs du soleil"

Vivre d'Amour...

Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts mon frère
Quand les hommes vivront d'amour
Ce sera la paix sur la Terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts mon frère
Dans la grande chaîne de la vie
Où il fallait que nous passions
Où il fallait que nous soyons
Nous aurons eu la mauvaise partie
Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts mon frère
Mais quand les hommes vivront d'amour
Qu'il n'y aura plus de misère
Peut-être penseront-ils un jour
A nous qui serons morts mon frère
Nous qui aurons aux mauvais jours
Dans la haine et puis dans la guerre
Cherché la paix, cherché l'amour
Qu'ils connaîtront alors mon frère
Dans la grande chaîne de la vie
Pour qu'il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants
De la sagesse ici bas c'est le prix
Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts mon frère

Raymond Lévesque - 1956

lundi 10 août 2009

La citation du jour...



Découvrez Elsa Lunghini!

Paroles d'enfant...

Je n'aime pas les grandes personnes !
Dans leurs têtes je suis sur ça déconne...
Je n'aime pas lorsqu'elles me disent :
"T'es trop petit pour faire à ta guise !"
"T'es trop grand fait pas l'enfant !"
Mais moi je sais bien que je suis géant !
Lorsque, juché sur le mur du jardin,
En justicier, une épée à la main,
Je brave et pourfends le vent
Tout comme j’oublie le temps
C'est moi aussi le plus fort !
Sous mon lit j'ai des tas de trésors !
Et je suis sacrément malin...
Les Fourmis et les sauterelles le savent bien !
Je n'ai peur de rien! Je suis rapide !
Maman me le dit "Mon petit intrépide !"
Mais ce que vous ne savez pas, vous les grands,
Que c'est très fatigant d'être un enfant !


Auteur - Robert


Le combat d'une mère qui prépare "l'après" pour ses enfants
envoyé par Ptite_Mule. - Regardez les dernières vidéos d'actu.


Une mère ne meurt jamais car on l'appelera toujours "maman". André Lévy

"Le Courage d'une Mère"...


Comment vivre la fin de sa vie,
quand on n’a pas quarante ans et qu’on est mère de famille ?

L’automne dernier, Marie-Laure Picat apprend qu’elle est atteinte
d’un cancer fatal à court terme.
Sa première pensée est pour ses enfants : que deviendront-ils après sa mort ?
Résolue à assumer son rôle de mère jusqu’au bout,

elle choisit elle-même une famille d’accueil.
Aussitôt, elle se heurte à une fin de non-recevoir : non, ce n’est pas à elle
de décider du futur de ses enfants mais au juge, après sa mort.
Non, rien ne garantit que Julie, Thibault, Matthieu et Margot
seront élevés ensemble. Non, ils n’habiteront pas là où ils ont grandi.
Révoltée par l’aberration de la situation, Marie-Laure alerte les médias.

Alors, un extraordinaire mouvement de solidarité se met en place,
la presse relaye son message : le courage de cette jeune maman
émeut le pays et elle reçoit un soutien inespéré.
C’est pour laisser une trace que Marie-Laure a voulu écrire ce témoignage,

pour ses enfants d’abord et aussi pour montrer qu’il faut assouplir
le carcan administratif imposé aux familles dans la détresse.
Pour que son combat ne meure pas avec elle.

Marie-Laure Picat est morte. Se sachant condamnée par un cancer,

cette mère de famille s'était battue pour pouvoir choisir
avant sa mort une famille d'accueil pour ses quatre enfants.


Elle s'est éteinte à son domicile de Puiseaux (Loiret),
dimanche 09 septembre 2009 après-midi, à l'âge de 37 ans.
Les médecins n'avaient guère laissé d'espoir au-delà de février dernier.
Elle aura bénéficié de cinq mois de sursis.
Dans les dernières semaines de sa vie, Marie-Laure n'était plus aidée
que par des injections régulières de morphine.
Sa longue maladie dont l'issue ne faisait plus aucun doute
n'avait cependant pas réussi à entamer son humeur.

"J'ai fait ce qu'il fallait faire', disait cette maman qui se savait condamnée
à très court terme par un cancer généralisé", rappelle dans un communiqué Oh! Editions,
qui avait publié son témoignage "Le courage d'une mère".
Marie-Laure Picat a lutté pour permettre à ses quatre jeunes enfants de vivre

après son départ auprès de la famille qu'elle leur avait choisie
et être ainsi certaine qu'ils continueraient d'être entourés d'affection et de tendresse.
Ses enfants, âgés alors de 2, 5, 8 et 11 ans, allaient pouvoir

rejoindre une maison dans la commune de Puiseaux.
"Ils ne changeront pas d'école, ils garderont leur copains
et seront proches de leurs parrains et marraines", ajoutait la maman,
qui avait médiatisé son histoire pour obtenir gain de cause.


La pensée du jour...

Vivre tout simplement...


Vivre tout simplement dans le temps,
Qui s’écoule doucement, doucement,
Vivre les cheveux virevoltant au vent,
Vivre allégrement ce qu’il nous est donné,
Vivre sans se soucier du temps qui va passer,
Ou de celui qui reste encore à venir,
Vivre avec la joie au cœur,
Laisser venir à soi le bonheur…
Vivre sentir le matin fraîcheur,
Rayon de soleil d’or qui caresse la peau,
Et qui s’efface doucement crépuscule venant,
Nous laissant…
Vivre la nuit parée de ses plus beaux atours,
Lune d’argent étoiles scintillantes aux cieux,
Qui nous offrent des moments merveilleux,
Qui nous font…
Vivre, aimer pour une nuit, ou pour une vie,
Vivre de l’air du temps grandissant,
Vivre tout simplement, refuser de pleurer,
Vivre pour sourire à la vie si jolie,
Vivre pour aimer, vivre à jamais.

Marie Christal

lundi 3 août 2009

Les mots du jour...


Une présence...


Votre présence est un cadeau au monde
Vous êtes unique et un dans votre genre
Votre vie peut être ce que vous voulez qu'il soit
Prenez les jours seulement un à la fois.
Comptez vos bénédictions, pas vos problèmes,
Vous passerez à travers tout ce qui traversera votre chemin
En toi repose tellement de réponses
Comprenez, ayez courage, soyez fort.
Ne mettez pas de limites sur vous même
Tant de rêves attendent pour s'être réaliser
Les décisions sont trop importantes à laisser à la chance
Atteignez pour votre sommet, votre but, votre prix.
Rien ne gaspille plus d'énergie que s'inquiéter
Le plus long porte un problème, le plus lourd il devient
Ne prenez pas trop sérieusement les choses
Menez une vie de sérénité, pas une vie de regrets.
Souvenez-vous qu'un petit d'amour va loin
Souvenez-vous que beaucoup... va à jamais
Souvenez-vous que l'amitié est un investissement sage
Les trésors de vie sont des gens...ensemble.
Rendez-vous compte que c'est jamais trop tard
Faites des choses ordinaires dans un chemin extraordinaire
Ayez santé et espoir et bonheur
Prenez le temps pour souhaiter sur une étoile
Et n'oubliez pas... Même pour un jour...
A quelle point vous êtes très spécial.

Respect et Tolérance...


La tolérance, c'est le respect d'autrui
Je n'ai rien inventé, c'est Larousse qui le dit.
Au terme tolérance, je préfère respect
Ce qui de vous à moi aurait le même effet
Et nous éviterait aujourd'hui d'en parler
Si en réalité chacun les pratiquait.
Mais seulement voila, en commençant par moi,
Chacun en ce bas monde voudrait dicter parfois
Ses idées personnelles pour en faire une loi
Ce qui, avouons le,n'est pas de bon aloi.
En fait la tolérance, c'est plutôt le contraire
Ne pas juger son frère de façon arbitraire
Accepter sa couleur, qu'il soit foncé ou clair
Et puis le laisser libre de choisir son bréviaire.
Admettre qu'il puisse être hétéro ou homo,
Ne pas lui refuser sa chance pour un boulot
Sous le simple prétexte qu'il habite un ghetto
Ou qu'il est en fauteuil suite à une polio.
Le respect c'est aussi simple que se lever
Juste pour offrir sa place à une personne âgée
Une jeune femme enceinte ou un handicapé
Geste d'humanité trop souvent oublié.
En écrivant ces vers sans aucune prétention
Je ne m'érige pas en donneur de leçon
Je voudrais simplement, à tort ou à raison,
Que chacun d'entre nous se pose la question:
Et moi dans tout cela, en maintes circonstances
Ai-je toujours fait preuve d'une grande tolérance?

Jean-Claude JUGAN