Réalisateur, acteur, producteur et collectionneur d'art, son nom a dominé le cinéma français pendant près d'un demi-siècle. Il s'est éteint ce matin, des suites d’un accident vasculaire cérébral, dans un hôpital parisien à l'âge de 74 ans.
Acteur, réalisateur, scénariste, producteur de talent, il cumule les titres au cinéma. Issu d'une famille de fourreurs, le jeune Claude Langmann prend des cours de comédie et parvient à décrocher quelques rôles. Mais il se révélera par le biais de l'écriture. Ses premiers courts métrages, en collaboration avec Maurice Pialat (son futur beau-frère), séduisent, notamment "Le Poulet" (prix à Venise et aux Oscars). En 1966, Claude Berri tourne son premier long métrage, "le Vieil Homme et l'enfant", un beau succès. Il s'inscrit d'ailleurs dans une succession de réalisations biographiques et enchaîne les oeuvres d'envergure, s'inscrivant régulièrement en tête des box-office avec des films tels que "Tchao Pantin", "Le Maître d'école", "Jean de Florette", "Manon des Sources", ou encore "Germinal". Une propension aux récits d'époque qui n'empêche pas ce réalisateur éclectique de se pencher vers la modernité en multipliant les projets de sa société, Renn Productions. Il finance alors des oeuvres très populaires, sans laisser pour compte les autres films et officie, en tant que producteur, pour des réalisateurs tels que Patrice Chéreau, Alain Chabat, Noémie Lvovsky, Michel Blanc, Costa-Gavras, Abdellatif Kechiche ou encore Dany Boon, dont il produit en 2008 le très populaire "Bienvenue chez les Ch'tis". Les plus grands ont fait appel à cet homme de talent, qui laisse derrière lui une marque indélébile sur le cinéma français.
«Je n'ai jamais travaillé dans ma vie, je m'amuse», disait celui dont l'existence fut plus marquée par les tragédies que par le bonheur.
Deux images perdurent. Celle d'un homme pressé qui affirmait s'être amusé toute sa vie plutôt qu'avoir travaillé, avoir été rongé par des envies auxquelles il résistait rarement. Et celle d'un homme irrémédiablement sinistre, comme hanté par des tourments secrets. Le second masque prit le dessus, ces dernières années, lorsque Claude Berri fut fracassé, miné par une dépression chronique depuis qu'au suicide de sa femme, Anne-Marie Rassam, en 1995, s'était ajouté l'accident de son fils Julien Rassam, qui mourut en 2002 après s'être retrouvé tétraplégique. Soixante quatorze ans, quarante-cinq ans de carrière : avec un mélange de crainte, d'admiration et d'affection, on l'avait surnommé "le parrain", "l'empereur", "le pilier", "le chef de famille" du cinéma français. Le cinéaste Claude Berri est mort lundi 12 janvier à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, des suites d'un accident vasculaire cérébral.
Biographie de Claude Berri
Acteur, réalisateur, scénariste, producteur de talent, il cumule les titres au cinéma. Issu d'une famille de fourreurs, le jeune Claude Langmann prend des cours de comédie et parvient à décrocher quelques rôles. Mais il se révélera par le biais de l'écriture. Ses premiers courts métrages, en collaboration avec Maurice Pialat (son futur beau-frère), séduisent, notamment "Le Poulet" (prix à Venise et aux Oscars). En 1966, Claude Berri tourne son premier long métrage, "le Vieil Homme et l'enfant", un beau succès. Il s'inscrit d'ailleurs dans une succession de réalisations biographiques et enchaîne les oeuvres d'envergure, s'inscrivant régulièrement en tête des box-office avec des films tels que "Tchao Pantin", "Le Maître d'école", "Jean de Florette", "Manon des Sources", ou encore "Germinal". Une propension aux récits d'époque qui n'empêche pas ce réalisateur éclectique de se pencher vers la modernité en multipliant les projets de sa société, Renn Productions. Il finance alors des oeuvres très populaires, sans laisser pour compte les autres films et officie, en tant que producteur, pour des réalisateurs tels que Patrice Chéreau, Alain Chabat, Noémie Lvovsky, Michel Blanc, Costa-Gavras, Abdellatif Kechiche ou encore Dany Boon, dont il produit en 2008 le très populaire "Bienvenue chez les Ch'tis". Les plus grands ont fait appel à cet homme de talent, qui laisse derrière lui une marque indélébile sur le cinéma français.
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