mardi 30 décembre 2008

Un peu de réflexion...


Découvrez Elsa Lunghini!

Ô lumineux matin...

Ô lumineux matin, jeunesse des journées,
Matin d'or, bourdonnant et vif comme un frelon,
Qui piques chaudement la nature, étonnée
De te revoir après un temps de nuit si long ;
Matin, fête de l'herbe et des bonnes rosées,
Rire du vent agile, oeil du jour curieux,
Qui regardes les fleurs, par la nuit reposées,
Dans les buissons luisants s'ouvrir comme des yeux ;
Heure de bel espoir qui s'ébat dans l'air vierge
Emmêlant les vapeurs, les souffles, les rayons,
Où les coteaux herbeux, d'où l'aube blanche émerge,
Sous les trèfles touffus font chanter leurs grillons ;
Belle heure, où tout mouillé d'avoir bu l'eau vivante,
Le frissonnant soleil que la mer a baigné
Éveille brusquement dans les branches mouvantes
Le piaillement joyeux des oiseaux matiniers,
Instant salubre et clair, ô fraîche renaissance,
Gai divertissement des guêpes sur le thym,
Tu écartes la mort, les ombres, le silence,
L'orage, la fatigue et la peur, cher matin...
Anna de NOAILLES (Le coeur innombrable)

Bonne Année 2009...

Que les Fêtes soient riches de joie et de gaiété, que la nouvelle année déborde de bonheur et de prospérité et que tous nos voeux formulés deviennent réalité!
Bonne Année!

Une Année Nouvelle...




Une nouvelle Année...
Comme un voile emporté au petit levé
Où le soleil flambe nos magnifiques idées
Pour assouvir tous nos rêves inachevés.

Une nouvelle Année...
" Bonne Année / Bonne Santé "
Plus qu'un désir pour nos aimés
Le choix d'une future réalité.

Une nouvelle Année ...
Un nouveau berceau pour notre humanité
Une trace, la preuve de notre destinée
L'expression d'une vie ainsi bien nommée

EsteBan Hache



Le Monde se construit...

Le Monde se construit jour après jour, pensée après pensée, acte après acte.
Si les pensées sont respectueuses et reflètent le calme et la sérénité
Alors le Monde sera dans la Paix.
Si les actes sont respectueux et reflètent la douceur et la joie de vivre
Alors le Monde sera dans la paix.
Jusqu'ici nous avons ou choisi ou subi les pensées et les actes du chaos..
Il en résulte chaque instant de haine, de déchéance
et de décadence que nous voyons aujourd'hui
Et que nous projetons malheureusement pour demain.
Est-il encore temps de renverser notre machinerie infernale ?
Peut-être.
A chacun de voir si le chemin qu'il trace est bon pour lui
et pour tous les autres êtres vivants avec lui.
A chacun de rectifier ses actes
A chacun de purifier son Coeur
A chacun de vouloir créer ce qu'il y a de meilleur.

La citation du jour.....

Nouvelle année...

Attention, minuit va bientôt sonner
Le compte à rebours va être amorcé,
L'heure est au bilan, peut-être aux regrets,
On va enterrer l'année écoulée.
Les résolutions : toute une tradition !
Combien d'entre nous vraiment les tiendront ?
J'ai le coeur serré, chargé d'émotions,
Le décompte est fait, nous nous embrassons.
2008 est morte, ne regrettons rien,
Quelle année c'était ! Ça je m'en souviens !
Que de bons souvenirs seule ou en commun,
Ceux à oublier sont déjà bien loin.
Adieu belle année, je ne t'oublierai pas,
Tout ce qui s'est passé est inscrit en moi.
J'emporte avec moi les rires et les joies,
J'enterre avec toi les peurs, les tracas.
2009 écris nous une belle histoire,
Une de celles dont on rêve silencieux le soir.
N'écoute pas la dictée de ton passé noir,
Le monde peut être beau, voudrais-tu me croire ?
Je souhaite bien sûr amour et joie à chacun,
Une vie parsemée de beaux lendemains
Et pour ceux qui semblent ne plus croire en rien,
Un murmure d'espoir venu du lointain.

Kelkune

mercredi 24 décembre 2008

Nuit de Noël...

Neige sur mon toit, tintements de clochettes, airs joyeux.
Il est près de nous, je le sens qui approche.
Les enfants heureux, impatients du moment présent,
ne peuvent fermer les yeux.
C'est Noël avec ses fleurs de cristal, ses sapins majestueux,
et illuminés qui brillent dans le firmament.
Cette nuit de bonheur qui en fait rêver plus d'un,
pendant le temps de l'Avent frappe enfin à notre porte.
Ouvrons nos coeurs et nos âmes car la nuit de Noël est arrivée.

Edith Martel (3 décembre 1989)

Le Père Noël...

Pour préparer un arbre de Noël, il faut trois choses, outre les ornements et l'arbre, la foi dans les beaux jours à venir.
Zahrad

mardi 23 décembre 2008

Les mots du jour...


Noël s'en est venu...

Noël s'en est venu chanter sur nos enfants,
Chanter le bel Amour qui descend sur la Terre
Avec les flocons blancs qui ornent les clairières,
Avec ce froid si pur qu'il purifie le Temps.
Noël s'en est venu pleurer sur nos tourments,
Sur tous les morts de faim, pleurer sur la misère,
Avec tous les malheurs qui assaillent la terre
Des hommes si cruels, des hommes si méchants.
Noël s'en est venu consoler nos vieux coeurs
Et bercer tendrement nos bonheurs, nos malheurs
De quelques chants divins, de quelque amour humaine.
Noël s'en est venu, de New-York au Liban
Pour annoncer l'Amour... au moins une semaine...
Noël va s'en aller, fermer les yeux de l'An...

Alain - Cévennes

Découvrez Natasha St-Pier!

Les mots du jour...


Lettre au Père Noël...

Bonjour Monsieur le Papa Noël,
Cette année tout s'est bien passé.

J'ai été sage, j'ai travaillé,
J'ai partagé tous mes jouets
J'ai écouté ce qu'on me disait.
J'aurai aimé sous mon sapin
Une peluche ou un petit train,
Un chaton ou un ptit chien,
Ou du chocolat tout tout plein !
Mais là en réalité
Vois-tu, ce que je voudrais
Ce n'est pas tout plein de jouets
Mais de l'amour, de l'amitié !

Alazaïs

Chanson pour les enfants l'hiver...

Dans la nuit de l'hiver galope un grand homme blanc
C'est un bonhomme de neige avec une pipe en bois
Un grand bonhomme de neige poursuivi par le froid
Il arrive au village, voyant de la lumière, le voilà rassuré.
Dans une petite maison, il entre sans frapper,
Et pour se réchauffer, s'assoit sur le poêle rouge,
Et d'un coup disparaît, ne laissant que sa pipe
Au milieu d'une flaque d'eau, ne laissant que sa pipe
Et puis son vieux chapeau.

Jacques Prévert

dimanche 14 décembre 2008

Si tu crois...

Si tu crois qu'un sourire est plus fort qu'une arme,
Si tu crois que ce qui rassemble les hommes
est plus important que ce qui les divise,
Si tu peux écouter le malheureux qui te fait perdre du temps
et lui garder ton sourire,
Si tu sais accepter la critique et en faire ton profit sans la renvoyer
et sans te défendre. Si tu peux te réjouir de la joie de ton voisin,
Si l'injustice qui frappe les autres te révolte autant que celle que tu subis,
Si tu crois qu'un pardon va plus loin qu'une vengeance.
Si tu sais donner gratuitement de ton temps,
Si, pour toi, l'étranger que tu rencontres est un frère,
Si tu partages ton painet que tu sais y joindre un morceau de ton coeur.
Si tu sais préférer l'espérance au soupçon,
Si le regard d'un enfant parvient encore à désarmer ton coeur,
Si tu crois que l'amourest la seule force de discussion.
Alors la paix viendra.

mercredi 10 décembre 2008

La citation du jour...


Ecouter l'autre...

"Ecouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un...
C'est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage,
son sourire et tout son corps : tu es important pour moi, tu es intéressant,
je suis heureux que tu sois là ... Ecouter, c'est commencer par se taire.
Ecouter, c'est accueillir l'autre avec reconnaissance tel qu'il se définit lui-même,
sans se substituer à lui pour dire ce qu'il doit être.
Ecouter, ce n'est pas vouloir que quelqu'un soit comme ceci ou comme celà,
c'est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques.
C'est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences,
à toutes les solutions, sans interprèter, sans juger, laissant à l'autre son espace
et le temps de trouver la voie qui est la sienne.
Etre attentif à quelqu'un qui souffre, ce n'est pas donner une solution
ou une explication à sa souffrance, c'est lui permettre de la dire
et de trouver lui-même son propre chemin pour se libérer...
Ecouter, c'est donner à l'autre ce qu'on ne nous a peut-être jamais donné :
de l'attention, du temps, une présence affectueuse."

Le Coeur...

Est-il fait de satin, de velours ou de tulle,
De soie ou de brocart, ma foi, je n'en sais rien.
On dit qu'il est sensible, on dit qu'il est crédule,
Et puis de le blesser... On se garderait bien...
C'est peut-être un saphir, peut-être une émeraude.
Quelque grisant parfum extrait d'un vase ancien.
Ou bien un petit dieu qui s'agite et minaude.
C'est peut-être un bijou, ma foi, je n'en sais rien.
Sans cesse, il fait en nous tic tac comme une horloge
Du matin jusqu'au soir, et du soir au matin.
Puis on dit que c'est lui qui sournoisement forge
Nos heures de bonheur, nos heures de chagrin.
Il est plein de secrets, il est plein de mystères.
Capricieux et têtu comme un enfant gâté.
À l'esprit trop crédule, il conte des chimères,
Qu'emportera le vent dans dans son vol indompté...
Aux heures de bonheur, on sent qu'il se dilate
Il palpite d'amour pour un gentil minois;
Mais vienne la douleur, sourdement il éclate
Et saigne sous le coup de l'ennemi sournois.
Il ne faut pas aller au gré de son caprice.
Devant ses fous désirs, ployer les deux genoux.
N'a pas laisser choir dans la fange du vice
Mais laisser la raison dominer en nous.
Est-il fait de satin, de velours ou de tulle,
De soie ou de brocart, ma foi je n'en sais rien.
Dans son écrin précieux, c'est un bijou fragile
Et puis de le blesser... Oh! Gardez-vous-en bien.

Auteur inconnu

mardi 2 décembre 2008

La pensée du jour...


Mylène Farmer "C'est une belle journée..."

Il faut vivre chaque journée comme elle vient, et refuser tant les regrets
que les inquiétudes pour l'avenir.
Jim Fergus

dimanche 23 novembre 2008

Lassitude...

Puisqu'il est trop tard pour recommencer, puisqu'il est trop tard pour aimer ;
Allons mon amour, étendre nos deux corps usés par les chagrins ;
Près du ruisseau qui chante à l'ombre des oliviers ;
Je poserai ma tête sur ta poitrine et dormirai sans m' éveiller.
Je suis lasse du combat, ne vois-tu pas que mes yeux ont perdu leur éclat ;
Que ma bouche n'a plus de sourire, je suis lasse de pleurer ;
Je suis lasse de feindre la joie, je suis lasse de mentir.
Regarde là-haut cet oiseau noir qui profile prêt à m'amener tout au loin.
Passe le temps, approche l'heure, sonne le départ, je suis lasse de l'entendre.
Mon amour garde-moi endormie près de toi,
Redis-moi encore et encore une dernière fois.
Je veux apporter avec moi tous ces mots, ton amour je suis si lasse de partir.
Mon amour laisse-moi dormir du sommeil d'où l'on ne revient pas ;
Celui qui...mène vers la lumière celui qui...mène vers l'au-delà ;
Celui où...mon coeur ne souffrira plus si lasse ...si lasse.

Pier de Lune

Paroles de douceur...


Des paroles de douceur,
Des moments de bonheur.
Des regards échangés,
Un zeste de complicité.
Des étoiles dans les yeux,
La joie d'être deux.
Main dans la main,
Suivre le même chemin.
Des rêves plein le coeur,
Que du plaisir, aucune rancoeur.
Aimer et oublier les blessures du passé.
Juste la magie de l'amour,
Une belle vie pour toujours.

Julie Jamar

mercredi 19 novembre 2008

L'Amour...

Tellement de gens ont loué l’amour,
L’ont décrit, dans ses moindres détours...
Ce mot galvaudé et si mystérieux
Cache souvent des comportements curieux.
Ignorer l’autre, pour mieux le rattraper,
Le séduire, juste assez pour lui échapper...
Jeu parfois cruel, mais si excitant,
Où les joueurs sont moins couple qu’amants.
Tendresse sauvage et complicité, partager sentiments et liberté ;
Plaisir d’aimer sans rien devoir, tout donner et puis recevoir.
Est-ce cela qu’on appelle l’amour,
Oser sans frémir le point de non retour ?
Juste pour jouir de la vie, profiter, afin, plus tard, de ne pas regretter...
Pourtant, parfois il est vécu autrement,
Pire qu’un don de soi, un vrai renoncement.
Tellement de temps passé à attendre,
Des mots doux, qu’elle voudrait tant entendre...
Souvent elle reste à côté du téléphone, espérant en vain qu’il ne résonne.
Toujours présente, dès qu’il en a envie,
Et quand il l’appelle, elle accourt, ravie...
C’est triste d’en arriver à ce point, sacrifier ainsi sa vie, pour rien...
Une illusion du bonheur, quelques mots, si peu de plaisir pour tant de maux.
Certains aiment l’autre égoïstement et le privent ainsi de mouvement.
D’autres aiment avec de grands discours, juste pour être aimé en retour...
Il n’y aura jamais de définition d’un mot qui couvre tant d’émotions.
Il y a tellement d’amours différents ;
Et si c’était la joie d’aimer, tout simplement ?

dimanche 16 novembre 2008


Découvrez Amy Macdonald!

La pensée du jour...


Les mots...

"Les Mots nous font peur.
Ils peuvent nous rendre heureux comme nous blesser profondément.
L'attente de certains peut nous rendre fous pendant des années
mais on ne contrôle pas les sentiments.
Ce serait trop facile, ce ne serait pas du jeu.
Chaque jour, nous sommes entourés de choses complexes que
ni les mots ni même la logique ne peut expliquer réellement
car les Mots ne décrivent jamais parfaitement la sensation
que l'on ressent, le poids qui nous fait mal au cœur,
le frisson qui nous parcourt quand on le voit,
la déception après s'être battu ou la joie intense de le retrouver.
La logique, elle, n'est pas réelle. Elle ne peut expliquer l'existence du hasard.
La Logique croit tout comprendre avec des chiffres, des conséquences,
des faits mais elle n'a pas la notion de vérité.
Cette dernière est différente en fonction de chacun,
de nos passés, de notre volonté.
Mais les Mots nous trahissent car ils sont les meilleurs amis des menteurs,
des hypocrites, de ces personnes qui nous font du mal.
Ce sont eux qui leur donnent leur méchanceté et leurs mensonges.
Alors, comment peut-on leur faire confiance à nouveau ?
Peut-on leur pardonner? Est-ce qu'on peut oublier ce qu'ils nous ont fait ?
Avec le temps, tu crois ? Peut-être, peut-être pas.
Qui le sait vraiment ? Notre cœur.
Mais lui ne parle pas et c'est pour cela qu'il ne nous trahit jamais.
Certes, il nous fait souffrir mais il nous aide aussi à savoir
qui nous sommes vraiment...
L'esprit peut décider bien des choses égoïstement mais le cœur lui rappelle
sans cesse qu'ils sont deux à contrôler les sentiments.
Leur désaccord peut être brutal mais leur lien nous apporte de la sérénité
et ce que l'on appelle du Bonheur.
La promesse d'un avenir meilleur, sans limites, sans contraintes."

Emilie A-angel

samedi 15 novembre 2008

Only time...


Only time
envoyé par titefee8

Une pensée de volupté, et le rêve où je devine une pulsion se dessine et dilate ma rétine d'émerveillement.

L'amour...

Tellement de gens ont loué l’amour, l’ont décrit, dans ses moindres détours...
Ce mot galvaudé et si mystérieux cache souvent des comportements curieux.
Ignorer l’autre, pour mieux le rattraper, le séduire,
juste assez pour lui échapper... Jeu parfois cruel, mais si excitant,
Où les joueurs sont moins couple qu’amants.
Tendresse sauvage et complicité, partager sentiments et liberté ;
Plaisir d’aimer sans rien devoir, tout donner et puis recevoir.
Est-ce cela qu’on appelle l’amour, oser sans frémir le point de non retour ?
Juste pour jouir de la vie, profiter, afin, plus tard, de ne pas regretter...
Pourtant, parfois il est vécu autrement, pire qu’un don de soi,
un vrai renoncement. Tellement de temps passé à attendre,
Des mots doux, qu’elle voudrait tant entendre...
Souvent elle reste à côté du téléphone, espérant en vain qu’il ne résonne.
Toujours présente, dès qu’il en a envie,
Et quand il l’appelle, elle accourt, ravie...
C’est triste d’en arriver à ce point, sacrifier ainsi sa vie, pour rien...
Une illusion du bonheur, quelques mots, si peu de plaisir pour tant de maux.
Certains aiment l’autre égoïstement, et le privent ainsi de mouvement.
D’autres aiment avec de grands discours, juste pour être aimé en retour...
Il n’y aura jamais de définition d’un mot qui couvre tant d’émotions.
Il y a tellement d’amours différents ; et si c’était la joie d’aimer,
Tout simplement .

La pensée du jour...

Une belle nuit...

Qu'elle est belle la nuit avec cette lune qui luit au milieu des étoiles
Je voudrais qu'elle te dévoile le contenu de mon coeur
Que mes mots sortent en choeur et viennent te fredonner ma chanson d'amitié.
Qu'elle est belle la nuit avec cette lune qui luit
Je capture le temps même s'il n'est qu'un instant
Je t'emmène dans mes rêves comme un batelier sur sa rivière
Je vois le monde en couleurs envahi de poussières de bonheur
Et quand je me réveillera, je sais que je l'aurai aimé
Cette belle nuit avec la lune qui luit...
Les mots de Jicé

La citation du jour...


lundi 10 novembre 2008


Découvrez Various!
Le noir démon des combats va quitter cette contrée
Nous reverrons ici-bas régner la déesse Astrée
O Paix! source de tout bien, viens enrichir cette terre
Et fais qu'il ne reste rien des images de la guerre.
Chasse des soldats gloutons, la troupe fière et hagarde
Qui mange tous nos moutons et bat celui qui les garde.
Délivre ce beau séjour de leur brutale furie
Et ne permet qu'à l'amour d'entrer dans la bergerie.
Fais qu'avec que le berger, on puisse voir la bergère
Qui coure d'un pas léger, qui danse sur la fougère ;
Et qui du berger tremblant voyant le peu de courage
S'endorme, ou fasse semblant de s'endormir à l'ombrage.
Accorde à nos longs désirs de plus douces destinées
Ramène nous les plaisirs absents depuis tant d'années.
Etouffe tous ces travaux et leurs semences mortelles,
Que les plus grands de nos maux soient les rigueurs de nos belles.
Et que nous passions les jours étendus sur l'herbe tendre
Prêts à conter nos amour à qui voudra les entendre.
Jean de Lafontaine

90ème Anniversaire de l'Armistice...


L'armistice de 1918, signé le 11 novembre à 5 h 15 marque la fin de la Première Guerre Mondiale (1914-1918) et la capitulation de l'Allemagne. Le cessez-le-feu est effectif à onze heures, entraînant dans l'ensemble du pays des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d'une guerre qui aura laissé plus de huit millions de morts et six millions d'invalides ou de mutilés. Les généraux allemands et alliés se réunirent dans un wagon-restaurant aménagé du Maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne. Plus tard en 1919, à Versailles, ils y signeront le traité de Versailles.

Le lundi 11 novembre 1918, à 11 heures, dans toute la France, les cloches sonnent à la volée. Au front, les clairons bondissent sur les parapets et sonnent le «Cessez-le-Feu», «Levez-vous», «Au Drapeau». La «Marseillaise» jaillit à pleins poumons des tranchées. Même soulagement en face, dans le camp allemand.
Pour la première fois depuis quatre ans, Français et Allemands peuvent se regarder sans s'entretuer. Les survivants ont perdu la foi dans les valeurs morales et spirituelles qui ont fait la grandeur et l'unité de l'Europe. Mais ils veulent croire que cette guerre qui s'achève restera la dernière de l'Histoire, la «der des der»...

lundi 3 novembre 2008

La citation du jour...

*L'espoir est notre raison de vivre*

Souvent nous aimerions avoir une deuxième chance dans la vie,
une chance de pouvoir réparer nos erreurs,
pouvoir reprendre notre vie à zéro,
pour en faire une vie de réussite et de bonheur.

Hélas nous ne pouvons pas revenir en arrière,
mais nous pouvons choisir un jour nouveau,
et essayer avec un désir profond de vivre ce jour avec tout notre coeur.

Oui, vivre un peu mieux chaque jour,
et essayer de pardonner au monde dans lequel nous vivons,
même si ce n'est pas toujours facile.

Il ne faut jamais se laisser aller au désespoir,
car le désespoir nous fait souvent oublier
qu'il y a toujours une petite lueur d'espoir et une petite étoile
qui est la juste pour nous faire penser à ceci :
lorsque tu donnes de l'amour , tu donnes le bonheur...

L'espoir...

Le mot espoir, c'est ne plus regarder vers le noir,
C'est croire en la gloire,
C'est ne pas dire adieu mais au revoir.
C'est ne pas croire au désespoir,
C'est ne pas fuir notre reflet dans le miroir,
C'est croire qu'il n'y a qu'un seul cri,
Celui qui symbolise l'envie.
C'est aimer la vie malgré ses divers soucis.
Pour moi c'est ça l'espoir,
C'est la chose qui même dans les jours les plus noirs,
Te fait croire en l'amour, te dit qu'après cela, il y aura de beaux jours.

vendredi 31 octobre 2008

Espérance du monde...

Aujourd'hui, dans la nuit du monde et dans l'espérance,
j'affirme ma foi dans l'avenir de l'humanité.
Je refuse de croire que les circonstances actuelles
rendent les hommesincapables de faire une terre meilleure.
Je refuse de partager l'avis de ceux qui prétendent l'homme
à ce point captif de la nuit que l'aurore de la paix
et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité.
Je crois que la vérité et l'amour, sans conditions,
auront le dernier mot effectivement.
La vie, même vaincue provisoirement,
demeure toujours plus forte que la mort.
Je crois fermement qu'il reste l'espoir d'un matin radieux,
je crois que la bonté pacifique deviendra un jour la loi.
Chaque homme pourra s'asseoir sous son figuier, dans sa vigne,
et plus personne n'aura plus de raison d'avoir peur.

Martin Luther King

lundi 27 octobre 2008


Découvrez Spleen!

La Vraie Liberté (Oasis de paix)...

Pour positionner le rôle du Moi, Freud nous propose : "Le Moi traduit en action la volonté du Ça".
"Si toute la force motrice qui fait se mouvoir le vaisseau est fournie par le Ça, le Moi est en quelque sorte celui qui assume la manœuvre du gouvernail, sans laquelle aucun but ne peut être atteint".
"Le Moi tend vers le plaisir et cherche à éviter le déplaisir".
Pour Freud, le Ça est donc la source d’énergie et le Moi est le gouvernail.

De son côté, Georg GRODDEK répète que "…ce que nous appelons Moi se comporte dans la vie d’une façon toute passive et que nous sommes, pour se servir de son expression, vécus par des forces inconnues échappant à notre maîtrise".

Comment retrouver confiance en ses capacités de parent ?



L'autorité parentale est en crise !” nous répète-t-on à l'envi.
Ne serait-elle pas plutôt en mutation, comme la famille et la société dans son ensemble ? A nous parents de la redéfinir…

Des parents moins capables qu'avant ?

Les spécialistes ne manquent pas de conseils pour nous aider à exercer au mieux notre autorité parentale. Alors pourquoi nous semblent-ils parfois si difficiles à mettre en œuvre ?

Avons-nous vraiment perdu le mode d'emploi comme voudraient nous le faire croire les défenseurs d'un retour à l'autorité de papa, et autres pourfendeurs de Françoise Dolto ?

“Notre société est très culpabilisante pour les parents. Ils souffrent quand ils ont le sentiment de ne pas être conformes à la norme, constate le psychosociologue Jean Epstein, l'arrière-cour de la culpabilité, c'est la solitude”.

L'éducation : une vraie mission !
Il est difficilement reconnu qu'élever un enfant reste une tâche éminemment complexe et beaucoup de parents se sentent très seuls face à cette mission. A tel point que près de la moitié des personnes interrogées par l'Ifop pour Kidexpo affichent une réelle nostalgie vis-à-vis de leur vie d'avant les enfants !

L'enfant est une personne...
Françoise Dolto, qui aurait eu 100 ans en novembre, a commencé par donner à l'enfant la place qui lui revient : celle d'une personne à part entière. “Par un effet de balancier assez classique, explique Jean Epstein, l'enfant est devenu le centre de tout. Mais attention, l'enfant roi n'est pas un enfant libre. Il ne peut être que l'enfant de ses parents. Faire autorité, c'est lui montrer qu'il n'est pas l'égal des adultes”.

Respecter et éduquer
Après la puissance paternelle qui a dominé l'éducation jusqu'à la fin des années 1960, puis les remises en question parfois radicales de 1968, il s'agit aujourd'hui de redéfinir les contours de notre autorité parentale. Dolto nous a appris à respecter l'enfant – et c'est un apport considérable. Mais elle disait aussi que cela n'exonère pas ses parents de l'éduquer. La balle est dans notre camp !

Le 21 octobre 2008 Laure Dumont


La citation du jour...


Etre et non paraître...

Etre et non Paraître...
Savoir rester humble face à l'immensité de l'univers
Que l'on est infiniment petits il faut le reconnaître
Qu'il y a toujours plus grand que nous sur cette terre
Aux riches bien vêtus on fait des courbettes
Aux pauvres en haillons on fait des grimaces
Peut-être que l'âme du pauvre est bien plus honnête
Que celle de ce seigneur de la haute classe
L'habit ne fait pas le moine, dit l'adage
On ferait bien d'y prendre de la graine
Ce n'est pas le plus beau qui est le plus sage
La vraie grandeur est dans l'âme humaine

Marie, Mur des bonnes nouvelles

Vie...

J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables,
j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables
et oublier des personnes inoubliables.
J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables,
mais j'ai déçu des gens aussi.
J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger.
J'ai ri quand il ne fallait pas.
Je me suis fait des amis éternels.
J'ai aimé et l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé.
J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer.
J'ai crié et sauté de tant de joies,
j'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles,
mais je me suis brisé le coeur, tant de fois !
J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos.
J'ai téléphoné juste pour entendre une voix,
je suis déjà tombé amoureux d'un sourire.
J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie
et j'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j'ai fini par perdre)...
Mais j'ai survécu ! Et je vis encore !
Et la vie, je ne m'en passe pas...

Et toi non plus tu ne devrais pas t'en passer. Vis !!!
Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion,

embrasser la vie et vivre avec passion,
perdre avec classe et vaincre en osant,
parce que le monde appartient à celui qui ose
et que LA VIE C'EST BEAUCOUP TROP pour être insignifiante !

Charlie Chaplin

mardi 21 octobre 2008

La citation du jour...


Bien faire ce que l'on fait...

De toutes parts, nous sommes appelés à travailler
sans repos afin d'exceller dans notre carrière.
Tout le monde n'est pas fait pour un travail spécialisé ;
moins encore parviennent aux hauteurs
du génie dans les arts et les sciences ;
beaucoup sont appelés à être travailleurs dans les usines,
les champs et les rues.
Mais il n'y a pas de travail insignifiant.
Tout travail qui aide l'humanité
a de la dignité et de l'importance.
Il doit donc être entrepris avec une perfection
qui ne recule pas devant la peine.
Celui qui est appelé à être balayeur de rues
doit balayer comme Michel-Ange peignait
ou comme Beethoven composait, ou comme Shakespeare écrivait.
Il doit balayer les rues si parfaitement
que les hôtes des cieux et de la terre s'arrêteront pour dire :
"Ici vécut un grand balayeur de rues qui fit bien son travail."
C'est ce que voulait dire Douglas Mallock quand il écrivait :
"Si tu ne peux être pin au sommet du coteau,
Sois broussaille dans la vallée.
Mais sois la meilleure petite broussaille Au bord du ruisseau.
Sois buisson, si tu ne peux être arbre.
Si tu ne peux être route, sois sentier ;
Si tu ne peux être soleil, sois étoile ;
Ce n'est point par la taille que tu vaincras ;
Sois le meilleur, quoi que tu sois."
Examinez-vous sérieusement afin de découvrir
ce pour quoi vous êtes faits,
et alors donnez-vous avec passion à son exécution.
Ce programme clair conduit à la réalisation de soi
dans la longueur d'une vie d'homme.
Martin Luther King

lundi 20 octobre 2008


Découvrez Various!

Hommage à Soeur Emmanuelle...


Sœur Emmanuelle s'est éteinte comme une étoile.
En laissant un immense rayon de lumière.
Une disparition ressentie par tous : à qui n'était-elle pas devenue familière ?
Foulard et blouse grise, tennis usés, on reconnaissait sans peine la silhouette.
Le visage ridé comme par un appétit de vie et de soleil, le regard bleu scintillant
derrière de larges lunettes, et toujours le sourire aux lèvres.
Une femme totalement disponible aux autres :
"Si on ne s'intéresse pas aux autres, la vie devient monotone",
confiait-elle un jour à Paula Boyer.
Chacun avait compris depuis son retour d'Egypte
que le mot retraite lui était étranger.
Elle n'avait jamais semblé aussi présente.
Auprès de ses amis de l'association Asmae bien sûr,
mais aussi à la télévision et à la radio, dans les écoles,
les paroisses, les prisons.
Mais encore, et toujours, près des pauvres, des exclus.
Les SDF de l'association Paola à Fréjus, par exemple.
Certes, elle goûtait la compagnie des religieuses
de la maison de retraite du Pradon,
dans le village de Callian, au pied de l'Esterel.
Elle aimait bavarder de jardinage,
mais on la sentait toujours sur le départ, vaillante sur ses pieds
ou calée dans un fauteuil roulant,
prête à monter dans une voiture, un car ou un train.
"Il faut qu'elle aille jusqu'au bout de ce qu'elle peut donner",
expliquait un jour sœur Jeanne-Bernadette.
Jusqu’au bout, être utile et efficace,
Inaction : autre mot banni de son vocabulaire.
La gamine insupportable, la jeune religieuse frondeuse,
la révoltée du Caire : comment effacer un tel caractère ?
Jusqu'au bout, elle entendait dire ce qu'elle pensait,
secouer les dormeurs, ne pas rester les bras croisés.
Etre encore utile et efficace, avec cet optimisme
qui en désarmait plus d'un, et cette façon de mettre un terme au doute :
"C't'évident, non ?
" Ne jamais laisser s'éteindre la flamme de l'espérance. Yalla !
Qui n'a perçu l'infatigable volonté derrière cette interjection
souvent répétée d'une voix à la fois fluette et ferme ?
Le charisme de sœur Emmanuelle reposait sur un sens inné du contact.
Tutoyant tout le monde, sauf le pape...,
dotée d'une mémoire d'éléphant pour les noms,
elle marquait toujours un intérêt sincère pour celui qu'elle rencontrait.
Avec le même égard, mais aussi le même culot, qu'il soit puissant ou misérable.
Dans les échanges, elle savait avec intuition ce qu'il fallait dire
et faire à chaque instant. Et elle affichait une force de conviction inaltérable :
" J'ai opté pour l'amour universel", disait-elle,
expliquant que ce n'était pas la pauvreté qu'elle aimait, mais les pauvres ;
la justice plus que la charité. On comprend que, dans ses vœux prononcés,
le plus dur aura été celui d'obéissance. Et celui de chasteté ?
Celle qui fut une jeune fille coquette effaçait d'une pirouette les remords :
"Je n'aurais pas pu me consacrer à un seul homme".
A un autre que Dieu.
Soeur Emmanuelle aura été un exemple, tout simplement un témoin.
"Je ne suis qu'une petite goutte dans un océan de misère".
Cette goutte vaut de l'or...