Les jours s'égrènent péniblement,
Sans but, sans joie,
Trop lentement,
Un trop lourd fardeau,
Quel beau cadeau
Que je traine depuis l'enfance,
Avec constance,
Prisonnière d'une phrase jetée au hasard d'une discussion,
Qui a transformé ma vie en négation,
Qui l'a éteinte
Comme on éteint une bougie
Dans un souffle interdit.
Mais je n'ai pas fini de crier que je suis,
Qui je suis,
Je ferai un ultime pied-de-nez
A cette vie si mesurée,
Trop bien réglée,
Je ne serai plus ce que vous attendez,
Je me battrai pour défendre des idées,
Que vous trouvez peut-être empreintes
Sans but, sans joie,
Trop lentement,
Un trop lourd fardeau,
Quel beau cadeau
Que je traine depuis l'enfance,
Avec constance,
Prisonnière d'une phrase jetée au hasard d'une discussion,
Qui a transformé ma vie en négation,
Qui l'a éteinte
Comme on éteint une bougie
Dans un souffle interdit.
Mais je n'ai pas fini de crier que je suis,
Qui je suis,
Je ferai un ultime pied-de-nez
A cette vie si mesurée,
Trop bien réglée,
Je ne serai plus ce que vous attendez,
Je me battrai pour défendre des idées,
Que vous trouvez peut-être empreintes
De trop de naïve humanité,
Poings levés,
Mais avec cette sérénité retrouvée,
J'en ferai ma destinée
Avec au bout,
Peut-être quelque chose de plus fou,
De plus doux aussi,
Finis les compromis,
Oubliée l'image que l'on veut laisser derrière soi,
Je serai enfin Moi,
Sans foi ni loi,
Avec cette joie de m'être enfin reconnue,
Je me suis tellement attendue...
Poings levés,
Mais avec cette sérénité retrouvée,
J'en ferai ma destinée
Avec au bout,
Peut-être quelque chose de plus fou,
De plus doux aussi,
Finis les compromis,
Oubliée l'image que l'on veut laisser derrière soi,
Je serai enfin Moi,
Sans foi ni loi,
Avec cette joie de m'être enfin reconnue,
Je me suis tellement attendue...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire