lundi 30 août 2010

Tendre amitié...


Toi qui un jour en passant dans mon univers
Tu m'as offert ton amitié
Qui pour moi est devenue sacrée.
Tu as su t'arrêter pour me regarder,
M'écouter et me parler.
Ces quelques instants sont
devenus de bons moments.
Tu m'as tendu la main et je t'ai suivi sur ton chemin,
qui es loin c'est certain mais
qui a un lendemain.
J'ai eu besoin d'un ami et tu m'as souri,
De tes mots, j'en ferai un roseau,
De douces fleurs, j'ouvrirai ton coeur,
De ma tendresse, j'en ferai une promesse,
D'un brin de douceur, je t'offrirai le bonheur,
De cette amitié, nous en seront liées.

Soleil-Levant

Fut-il en nous une seule tendresse...


Fut-il en nous une seule tendresse,
Une pensée, une joie, une promesse,
Que nous n'ayons semée au-devant de nos pas ?

Fut-il une prière en secret entendue,
Dont nous n'ayons serré les mains tendues
Avec douceur sur notre sein ?

Fut-il un seul appel, un seul dessein,
Un voeu tranquille ou violent
Dont nous n'ayons accéléré l'élan ?

Et, nous aimant ainsi,
Nos coeurs s'en sont allés, tels des apôtres,
Vers les doux coeurs timides et transis
Des autres,
Ils les ont conviés, par la pensée,
A se sentir aux nôtres fiancés,
A proclamer l'amour avec des ardeurs franches,
Comme un peuple de fleurs aime la même branche,
Qui le suspend et le baigne dans le soleil ;
Et notre âme, comme agrandie, en cet éveil,
S'est mise à célébrer tout ce qui aime,
Magnifiant l'amour pour l'amour même,
Et à chérir, divinement, d'un désir fou,
Le monde entier qui se résume en nous.

Émile Verhaeren

La citation du jour...


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vendredi 20 août 2010

Pour être heureux...


Il ne faut que des fleurs
Un filtre de soleil
Et quelques grains de bonheur.
Le cri d'un enfant
Le toit d'une maison et la brise du vent.

Pour être heureux
Il faut s'entourer de vertus
S'emmitoufler d'amour, se nourrir de passion
Prendre dans sa main celle d'un être cher
Regarder le ciel en oubliant la terre
Fermer les yeux sur le passé
Pour les ouvrir sur le rêve.

Pour être heureux
Il ne faut plus penser
Que l'on puisse être malheureux.

Pour être heureux
Entre nous... il nous faut si peu..

Un bout de rêve...


J’ai perdu un bout de rêve
Quelque part sous l’oreiller
Il se dissipe quand je me lève
Sans lumière sans beauté
Je te chante un bout de monde
Sur une chaise à tes côtés
Des histoires de terre pas ronde
De magiciens de sorciers
J’ai laissé mon âge ma peine
Tout en bas de l’escalier
Je suspends ces années vaines
Pour mieux pouvoir te veiller
J’ai gagné un bout de vie
Je te laisse l’imaginer
Maintenant tu t’es endormi
C’est pour moi que j’ai chanté
J’ai volé un bout de rêve
A un enfant qui passait
Je vois le jour qui s’achève
Sans lumière sans beauté
J’ai détruit un bout de monde
Pour mieux pouvoir démontrer
Que les humains sont immondes
Qu’il n’y a rien à espérer
J’ai lancé ces âges de haine
Tout en bas de l’escaliera
Et j’accuse ces années vaines
Toi tu dors sans te douter
J’ai perdu un bout de vie
Sur ma chaise à te veiller
Maintenant tu t’es endormi
C’est pour moi que j’ai chanté

William Bouguereau (1825 – 1905)

Les mots du jour...

Un monde merveilleux...


Imaginez un monde sans problèmes
Un monde où l'amour est ouvert à tous
Où le bonheur est donné à tous
Où la tristesse n'existe pas.

Un monde où l'on peut avoir celle qu'on aime dans ses bras
Un monde remplie de joie, de bonheur et de bonne humeur,
Un monde où tout est possible
Un monde avec une vie paisible
Et si cela n'était pas impossible.

Et si on n'y mettait tous du sien,
Cela deviendrait peut être possible,
Débarrassons-nous de la souffrance qui ronge chacun de nous
Laissons le bonheur et l'amour régner au fond de nous
Ce monde n'est pas mauvais
Il faut seulement trouver les bon cotés qui y sont cachés.

Pensez-y !

Regarde...


Regarde
La beauté de ce ciel,
C'est ce qui donne des ailes.

Regarde
Cette petite fille jouer,
C'est ce qui donne envie d'aimer.

Regarde
Tout ce que tu ne vois pas,
Et imagine tout sa.

Regarde
Tous ces gens qui s'aiment,
C'est comme un arc-en-ciel.

Regarde
Les ailes d'un oiseau,
Ca donne envie d'aller plus haut.

Regarde toutes ces choses la,
Et dis-moi ce que tu vois.

Regarde-moi tout simplement
Et dis-moi ce que tu ressens.

Nanou

Je suis ce que je suis...


La tulipe ne sera une rose
Et la rose ne sera un pissenlit
A quoi sert espérer être une rose
Quand au fond "Je suis ce que je suis".

Je suis peut-être une tulipe
Qui s'éveille à tous les printemps
Démontrant ses couleurs ses principes
Jugée souvent bien hors du temps.

Je suis peut-être une rose
Dégageant l'arôme de l'amour
On se pique sur mon côté morose
Mais le bonheur revient au détour .

Je suis peut-être un pissenlit
Répandu et plutôt mal compris
Mais sachez quand il est bien servi
Il donnera du goût à votre vie.

Qu'importe la fleur que vous soyez
Vous avez tous un rôle à jouer
Mais vous devez vous rappeler
De celui qui vous a créé.

La tulipe ne sera une rose
Et la rose ne sera un pissenlit
A quoi sert espérer être une rose
Quand au fond "Je suis ce que je suis".

Roger Kemp

lundi 16 août 2010

jeudi 12 août 2010

Aimer et Partager...


Amour, chérir, aimer,
Sentiments incontrôlés,
Laisse ton être s'envoler doucement
Dans des tourbillons de sentiments...
N'aies pas peur de tout avouer,
Livre toi à ton bien aimé...
Le partage est une clé d'amour,
Tout secret doit être livré un jour...
L'amour est le partage des coeurs,
Que ce soit bonheur, tourments ou malheurs...
N'aie pas peur de pleurer,
Les larmes sont là pour soulager,
Livre toi comme tu en as envie,
Par les yeux, par le coeur, par écrit...
Tu te sentiras désenvoûtée de tout ce qui fait souffrir,
Et tu retrouveras le sourire...

Valérie S. (Art et Poèmes) Mars 2003

jeudi 5 août 2010

Un monde parfait ...


Dis-moi que ce que je vis vaut la peine d'être vécu,
Je suis un être doté d'un mal vivre qui m'étouffe,
Que chaque matin nous élève dans ce monde déchu ,
Mes espoirs sont sans lendemain, tous s'engouffrent.

Dans cette terre si salie par les guerres, les cruautés,
Qui emportent avec eux tous les rires des enfants,
Ne peut-on pas vivre décemment, sans cette médiocrité ?
Cela m’interroge, me vide, me mine constamment.

Petit, j'ai connu trop de joies, vu trop de beautés,
Je veux qu'on me comprenne enfin, qu'on voie mes froids,
Pour aujourd'hui me contenter de crier ma pensée,
Qu'on sache quelles histoires j'ai au fond de mon moi.

Mais je ne veux pas être compris, je veux m'isoler
Pour échapper à la médiocrité des égarements humains,
Le monde est fait ainsi, mais on peut le changer,
A nous d’en prendre conscience dès demain.

Je voudrais que les pendules soient à l’heure,
Et que les gens, le monde soit carré,
Pourtant je me dis que quelques erreurs,
Permettent aux gens de s’aimer.

Artus de Oguz