lundi 15 juin 2009

Une Vie...

C'est si long une vie, mais c'est si court aussi
Tantôt l'on désespère, quelquefois on espère.
On croit en tout, en rien
On fait du mal, du bien
On cherche la vérité, puis l'on veut la cacher.
On ment ou l'on se trompe
Quelque fois on a honte
On refuse de croire, on refuse de voir.
Parfois l'on s'abandonne
Rarement l'on se donne
On voudrait tant aimer, mais on ne sait aimer.
On voudrait être heureux, mais l'on est malheureux
Mais le jour où l'on trouve le secret de la vie
Ce jour-là on découvre que la vie est finie.
L'on meurt doucement en poussant un soupir
Comme font les enfants avant de s'endormir.

Arlette Fevrier-Muzard

La Vie n'a pas d'âge...

La vraie jeunesse ne s'use pas.
On a beau l'appeler souvenir,
On a beau dire qu'elle disparaît,
On a beau dire et vouloir dire que tout s'en va,
Tout ce qui est vrai reste là.
Quand la vérité est laide, c'est une bien fâcheuse histoire,
Quand la vérité est belle, rien ne ternit son miroir.
Les gens très âgés remontent en enfance
Et leur coeur bat
Là ou il n'y a pas d'autrefois.

Jacques Prévert

Les mots du jour...


Keyboard Rebel - Forest Song
- Style : [indie] [pop]

lundi 8 juin 2009

Une mère c'est ça...

Une mère c'est ça : un océan d'amour
Ou vogue le bateau, en voyage au long cours
Une vague déferlante de sourires matinaux
Des embruns de tendresse aux quatre points cardinaux
Une mère c'est aussi le repos dans la crique
Ou ses enfants chéris déposent leur fardeau
De questions, de chagrins, de joie comme un cadeau
Pour s'éloigner du large hérissé de récifs
Une mère c'est encore la rage tempétueuse
De ses gerbes de vie inondant le navire
Pour l'emmener au port ignorant le ciel gris
Et faisant fi des cris des mouettes rieuses
Une mère c'est enfin, l'horizon infini
Dans le couchant d'la vie du don de soi accompli
Qui s'enflamme chaque jour d'éphémères rayons verts
De douceurs de merci, de tous ses êtres chers

Annita

lundi 1 juin 2009

La citation du jour...


Juste Humain...


Il use de son pendule avec fierté
Cherchant la vérité dans les vieux murs
Il prête parfois l’oreille pour quelques murmures
A la recherche d’un indice ou d’une identité
Il pose sa main et ressent les vibrations
Qu’il prétend être celles des disparus
Dont la dernière demeure n’est souvent qu’une prison
Même pour les âmes qui se croient perdues
Il lui arrive de percevoir des tranches de vie
Des souvenirs passés, meurtris par le passage
Engouffrant peu à peu les esprits dans l’ennui
Sans espoir de revoir un jour leur vrai visage
Il a fait de sa vie une quête perpétuelle
A l’affût d’une réponse à la mort
Eternel insatisfait, il sait que son sort
Dépendra de la confiance d’un éternel
Enfin posé après plusieurs années
Sa philosophie n’est plus qu’incertitude
Le doute a fait de lui un être résigné
Qui ne croit plus en sa propre étude

Eolian

Rêver...

Fermer les yeux et partir aux pays des songes
Suspendre le temps pour rejoindre un mage
Guidé par son étoile sur un chariot de nuages
Voyager sans connaître le but du mirage
Pour découvrir la magie d’un rêve en image.
Oublier un instant notre existence
Côtoyer l’enfer et le paradis sans équivalence
Effacer le réel pour l’irréel, malchance ou chance !
Percer les secrets cachés de cette clairvoyance
Pour s’imprégner du souffle des pensées douces.
S’envoler pour oublier les blessures du passé
S’envelopper dans un linceul damassé doré
Laisser derrière soit un corps blessé
S’évaporer en toute liberté être libéré
Pour voyager dans l’imaginaire libre comme l’air.
Pouvoir s’évader sans entrave du présent du futur
S’abandonner au génie qui sommeille en nous
Pendant quelques heures oublier la noirceur du mur
Ce rempart qui nous cache une mer sans remous
Et plonger dans la sérénité d’un rêve Idyllique.

Te souviens-tu Grand-Mère ?

T'en souviens tu grand-mère ?
Moi je m'en souviens, c'était hier
La vie m'ouvrait grandes ses portes
Avide de tout connaitre peu importe
Les routes à prendre ou à dévier
Pour tout découvrir et à tout goûter
Que sont devenus nos cris joyeux
Eclats de rire, à qui mieux mieux
Les rondes à la récréation,
Les devoirs à la maison,
Les dimanches tous à la messe
Sans oublier de passer à confesse
Qu'est devenue l'insouciance
Que j'avais dans mon enfance
Dimanches, picnique dans les pinèdes
Par temps lourd dans les chaumières
On avait la nature en fête
Des espoirs plein la tête
Comment revenir sur un passé
Qu'est pour toujours oublié
Les cris lointains d'enfants joueurs,
La sieste des parents à l'ombre d'un pin parasol
Le retour à la maison en chantant
Tous en choeur, parents et enfants
Qu'est devenue cette joie d'antan
Je ne le retrouve à aucun moment
Les soirs d'hiver passés au coin du feu
Ecoutant les histoires à dormir debout
Une lampe à pétrole qui rechauffait l'ambiance
Les flammes se mouraient dans une dernière danse
Que sont devenues les veillées
Où tant d'histoires ont été narrées
Seule la cuisine éclairée et chauffée
Le froid sous l'édredon nous poussait
Dehors la nuit glaciale, soufflait le vent
Avant le sommeil, s'agitait l'imagination
c'est loin, si loin...
Mais je m'en souviens...

Nandy