dimanche 26 décembre 2010

A ceux qui ont perdu leur maman...

Tu vas devoir apprendre à te passer d’elle
Et de sa tendresse, qui va tant te manquer
Tu croyais tellement qu’elle était éternelle
Que tu avais fini par t’en persuader

Toutes les mères du monde partent un jour au pays bleu,
Mais pas la tienne, non, tu refusais d’y penser,
Alors tu as l’impression qu’elle t’a trahi un peu,
Et tu lui en veux, de t’avoir laissé…

Tu penseras en mourir, ne pas le supporter,
Il te viendra même des idées blâmables,
Pourquoi ne pas la rejoindre, cesser d’exister,
Tant ne plus la voir te sera invivable,

Tu chercheras des photos, que tu encadreras,
Sa présence te manquera tous les jours,
Mais les années passeront et tu t’habitueras
A ne la voir qu’en rêve, en y pensant toujours,

Alors tu te mettras à lui parler doucement,
Lui demander son avis sur tout un tas de choses
Tu pleureras encore, souvent certainement,
Les jours de décembre en lui portant des roses,

Tu continueras à vivre malgré tout,
Tout simplement parce que c’est ce qu’elle voulait
Ne pas le faire, abandonner en laissant tout,
Serait finalement, la trahir tout à fait,

Alors tu continueras à vivre, à travers elle….
Parce qu’ainsi, c’est aussi la faire revivre, elle,
Prendre soin de cette vie dont tu lui es redevable
Qu’elle t’a offert, et dont tu es responsable,

Continuer à l’aimer, comme si elle était là,
Continuer à lui parler, même en ne la voyant pas,
Parce que c’était ta mère et pour tout simplement,
Prolonger le bonheur de pouvoir dire : Maman….

Majorelle

Ce poème est dédié à mon amie Catherine
à qui j'adresse tout mon soutien,
mon affection et mon courage.

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