jeudi 19 février 2009

Le Coeur...

Est-il fait de satin, de velours ou de tulle,
De soie ou de brocart, ma foi, je n'en sais rien.
On dit qu'il est sensible, on dit qu'il est crédule,
Et puis de le blesser... on se garderait bien...
C'est peut-être un saphir, peut-être une émeraude.
Quelque grisant parfum extrait d'un vase ancien.
Ou bien un petit dieu qui s'agite et minaude.
C'est peut-être un bijou, ma foi, je n'en sais rien.
Sans cesse, il fait en nous tic tac comme une horloge,
Du matin jusqu'au soir, et du soir au matin.
Puis on dit que c'est lui qui sournoisement forge
Nos heures de bonheur, nos heures de chagrin.
Il est plein de secrets, il est plein de mystères.
Capricieux et têtu comme un enfant gâté.
À l'esprit trop crédule, il conte des chimères,
Qu'emportera le vent dans dans son vol indompté...
Aux heures de bonheur, on sent qu'il se dilate
Il palpite d'amour pour un gentil minois;
Mais vienne la douleur, sourdement il éclate
Et saigne sous le coup de l'ennemi sournois.
Il ne faut pas aller au gré de son caprice.
Devant ses fous désirs, ployer les deux genoux.
N'a pas laisser choir dans la fange du vice
Mais laisser la raison dominer en nous.
Est-il fait de satin, de velours ou de tulle,
De soie ou de brocart, ma foi je n'en sais rien.
Dans son écrin précieux, c'est un bijou fragile
Et puis de le blesser... oh! gardez-vous-en bien.

Jugement...

Dehors, la ville brille sous la neige molle,
Les cloches de l'église, résonnent en vain,
Dans les rues les passants, tels une foule folle,
Marchent le dos voûté et le regard éteint.
Je me suis demandé où leurs idées voguaient,
Quelles pensées sérieuses ont-ils tous en tête,
Sont-elles vraiment simples ou du genre embrouillé,
Vont-ils donc travailler ou bien faire la fête ?
S'ils s'ennuient de leurs vies, sont-ils aigris, blasés ?
Croient-ils donc en l'amour, cherchent-ils une femme,
Briguent-ils un foyer, ou bien veulent tricher,
L'amour est exigeant, tant qu'il y a la flamme.
Ont-ils de beaux enfants qu'il faut bien élever,
Sont-ils de bons parents qui savent les instruire,
Leur donnent-ils la foi, en Dieu, comme ils devraient,
Pour qu'ils puissent briller dans ce monde à construire.
Ont-ils vraiment vécu leur vie, comme il fallait,
Peut-être eut-il fallut qu'ils en aient plus à vivre,
Leurs remords, leurs regrets, oubliés, effacés,
Pour que l'âme du mieux, au plus profond d'eux vibre.
Tant de choses à songer, en voyant ces personnes,
Qui, en fait, ne me disent, rien de bien réel,
Elles doivent penser de moi, de tous les hommes,
Les mêmes turpitudes, en errant sous le ciel

Baboo

vendredi 13 février 2009

Un peu de Bonheur...


Le bonheur est un sentiment si léger
Que parfois même, la moindre petite brise
Le transporte au-delà des monts enneigés
Au-delà des déserts que le soleil attise
Il nous abandonne comme des étrangers
Les prisonniers de notre amère convoitise
Qui nous a lentement notre peine affligée
Pour qu’enfin nous percevions notre bêtise
Ainsi, j’apprends, oui ! Tout se précise
Et si être heureux était seulement vivre
Vivre dans ce tourbillon qui nous enivre
S’abandonner aux joies avec gourmandise
Et même un jour, si le monde se brise
La vie au bonheur toujours se livre

Aimer...

Tous les hommes sont menteurs, inconstants,
faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches,
méprisables et sensuels ;
Toutes les femmes sont perfides, artificieuses,
vaniteuses, curieuses et dépravées.
Le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques
les plus informes rampent et
se tordent sur des montagnes de fange ;
mais il y a au monde une chose sainte et sublime,
c'est l'union de deux de ces êtres, si imparfaits et si affreux.
On est souvent trompé en amour,
souvent blessé et souvent malheureux ;
mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe,
on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit :
J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois ;
mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu,
et non pas un être factice créé
par mon orgueil et mon ennui.

Alfred de Musset

samedi 7 février 2009

Les mots du jour...

Association RMC/BFM....

L’Association RMC/BFM, créée à l’initiative d’Alain et Isabelle Weill, œuvre pour la prévention, la formation et l’information en matière d’action médicale d’urgence dans notre société et plus particulièrement dans le monde sportif.
Notre premier objectif : généraliser les défibrillateurs dans les lieux publics et les entreprises
Pour y parvenir , l'Association souhaite :
- sensibiliser les citoyens à l'utilisation simple mais vitale des défibrillateurs,
- en promouvoir l'achat par les entreprises,
- aménager le cadre réglementaire afin d'en doter les lieux publics au même titre que les extincteurs.
L'enjeu de notre action : sauver des victimes d'arrêt cardiaque
. Chaque année, les arrêts cardio-respiratoires extrahospitaliers sont responsables de près de 40 000 décès en France (soit environ 110 par jour*)
. Selon l'Inserm, une intervention rapide grâce au défibrillateur permettrait de sauver des milliers de vies chaque année
. En France, le taux de survie des victimes d’un arrêt cardiaque est actuellement estimé entre 2 et 3% *
. A Seattle, où l'installation des défibrillateurs est généralisée, le taux de survie est estimé entre 20 et 30%*
Des chiffres inquiétants
Chaque année, près de 40 000 personnes meurent d'un arrêt cardiaque extrahospitalier, soit environ 110 par jour*. Chaque minute qui passe réduit le taux de survie de 10%. De longues minutes s’écoulent avant que les secours soient prévenus et arrivent sur les lieux.
Or, des solutions existent, notamment grâce aux défibrillateurs automatisés externes. Dans 70% des cas d’arrêt cardiaque, des témoins sont présents et pourraient agir. A Seattle, où l’installation de défibrillateurs est généralisée, le taux de survie est estimé entre 20 et 30% alors qu’il n’est que de 2 à 3% en France. Selon l’Inserm, une intervention rapide grâce au défibrillateur permettrait de sauver des milliers de vies chaque année.
La solution : généraliser les défibrillateurs dans les lieux publics
Une solution dictée par l'Urgence médicale - Dès l’arrêt du cœur, chaque minute qui passe réduit le taux de survie de 10%*, une intervention rapide est donc vitale.
- Plusieurs minutes s’écoulent avant que les secours ne soient prévenus et arrivent sur place.
Des témoins sont présents dans 70% des cas d’arrêt cardiaque*.
Une solution accessible à tous et à coût limité -Depuis le décret du 4 mai 2007 (décret n°2007-705 relatif à l’utilisation des défibrillateurs automatisés externes par des personnes non médecins et modifiant le code de la santé publique) chaque citoyen est autorisé à utiliser un défibrillateur automatisé externe.
-Un défibrillateur coûte environ 1500 euros hors taxe.
Une solution qui sauve la vie - En janvier 2008, lors d’un match de football, le joueur niortais Marco Randriana s’écroulait subitement sur le terrain, victime d’un arrêt cardiaque. La présence d’un défibrillateur dans le stade lui a sauvé la vie. La généralisation des défibrillateurs permettrait de sauver des milliers de vies chaque année.

Campagne de sensibilisation pour la généralisation des défibrillateurs : 4 Minutes...

jeudi 5 février 2009

Après la mort...

Chaque soir il regarde les siens s’endormir
Sans pouvoir les toucher, les sentir
Il regrette aujourd’hui de n’être qu’un revenant
Incapable dans son état, de consoler ses enfants
Il pense parfois respirer de l’air ou ressentir la faim
Même si son autre corps n’est plus que poussière
Il n’est pas encore adapté à son environnement
Et se surprend à faire les mêmes gestes, quotidiennement
Il essaie de communiquer, parfois de se montrer
Et malgré ses efforts acharnés
Il sait qu’il ne fait plus partie de ce temps
Et ne peut plus en contrôler les éléments
Il a maintes fois tenté de quitter cette maison
De trouver ce champ de brume permanent
Et a compris bien tard les raisons
Qui font de sa mort un isolement
La demeure est depuis longtemps désertée
La solitude et la colère sont désormais sa réalité
Il n’est plus qu’une ombre, une simple entité
Qui a perdu la foi au profit d’un instinct exacerbé

Eolian

mardi 3 février 2009

Les mots du jour...

Le Train de la Vie...

Allons-y, marchons, courrons
Avec des amis pour wagons
Sur le long rail de la vie
Avec nos coeurs qui sourient !
Le bonheur n'est pas si loin
Il est sur notre bout d'chemin
Faisant de nous des fous
A moins qu'il ne soit en nous ?
La vie est une voie ferrée
Qu'avec joie on doit dévorer
Pour toujours, toujours, avancer ...

Alazais

La vie est belle à regarder...

Je vous énumère des personnes très belles à regarder
Que je ne me lasse pas d'admirer
Une maman qui regarde son enfant,
Ses yeux brillent, comme les étoiles au firmament
Son amour pour lui est infini et durera toute sa vie.
Une personne âgée qui raconte son passé,
C'est sa jeunesse qu'il revit en nous racontant une partie de sa vie.
Cette femme qui a eu une grave maladie qui maintenant en est guérie ;
Une nouvelle vie elle va recommencer, chaque journée elle saura apprécier.
Cet homme qu'un travail a enfin trouver après avoir si longtemps chercher ;
Il est fier de faire vivre sa famille maintenant,
Sans avoir besoin de l'aide du gouvernement.
Cette fille a rencontré l'homme de sa vie, demain elle se marie ;
Elle a tout l'avenir en avant d'elle, ce qu'elle est heureuse cette demoiselle.
À vous tous qui avez du chagrin aujourd'hui ;
Pensez à eux et dites-vous que demain ce sera peut-être fini.


Découvrez Zazie!