dimanche 5 juin 2011

La force qui est en nous...


Comment peut-on parfois avoir si mal, si froid,
Cette force elle est là, on ne l’écoute pas.
On laisse la souffrance nous ronger et nous prendre
Alors que notre force est là, prête à nous comprendre.
La douleur la fait taire, et vient le désespoir,
Autour de nous la vie, nous ne pouvons la voir.
Dans les pleurs et les cris, nos pensées sont bien sombres
Notre force elle est là, prête à sortir de l’ombre.
Mais non on n’est pas prêt à la laisser venir,
Dans notre désespoir, il n’y a pas d’avenir.
Et puis soudain un jour, nos peines s’évanouissent,
Notre force apparaît, pour que l’on en jouisse.
Elle vient doucement nous dire à l’oreille
Que tout autour de nous il y a des merveilles.
Alors bien prudemment on ouvre enfin les yeux,
On retrouve la vie, le monde est merveilleux.
En l’amour on veut croire, le monde devient beau.
Chaque fleur, chaque rire, est le plus beau cadeau.
Les humains que nous sommes, aimeraient-ils souffrir ?
Si la vie est si belle, pourquoi veut-on mourir ?
Faisant le mauvais choix nous préférons les pleurs,
Mais notre force est là pour donner le bonheur.
Les mauvais sentiments nous paraissent plus forts,
Nous laissant envahir, on se sent déjà mort.
Il faudrait seulement, que devant notre chute,
Nous n’abandonnions pas, et choisissions la lutte.
Quand la force s’exprime, nous nous sentons renaître,
La douleur disparaît, nous sommes à nouveau maîtres.
Nos pensées négatives, en nous n’ont plus leur place.
La force nous anime, fond notre cœur de glace.
Quand l’esprit est serein, notre corps est léger,
Le bonheur est permis, notre cœur s’épanoui.
Alors promettons-nous qu’à la prochaine épreuve,
Nous ferons le bon choix, notre force d’abord,
Laissant derrière nous les douleurs, les remords.

Hymne à la vie...


Viens fleurir avec moi les sentiers de la vie,
Les sentiers en friches que notre monde ignore,
Ceux qui furent jadis pavés d’argent et d’or,
Puis pillés, ravagés, et tombés dans l’oubli,

Nous ouvrirons la voie dans ces contrées sauvages,
Y bâtirons des temples aux mille colonnes-arbres,
Aux toitures-feuillages et aux statues de marbre
Où la nature est reine et l’homme à son image,

Et en dépit des chaînes qui ravagent nos cœurs,
Au delà de la haine qui s’imprime au fer rouge,
Des terres enténébrées et des mers aux flots rouges,
Nous ouvrirons la voie et chanterons en chœur :

Allez fleurir partout les sentiers de vos vies,
Les sentiers si riches de leurs vivants, leurs morts,
Ceux qui furent jadis pavés d’argent et d’or
Et qui seront bientôt le terreau de l’envie …

L’envie de vivre !

Nicolas Reuge